L'OL tient sa revanche

L'OL tient sa revanche
Nabil Fekir (Olympique Lyonnais)

Souvenez-vous, c’était en mai dernier. Le 9, plus exactement. Caen corrigeait l’OL (3-0) grâce à un doublé de Nicolas Benezet et un but de Sloan Privat. Gonalons le disait au micro de Canal +, cette défaite, les joueurs d’Hubert Fournier y pensent encore. Mais ça, c’était avant. Aujourd'hui, c'est l'OL qui a corrigé Caen (0-4).

A cinq points du PSG et après une défaite à domicile face à Rennes (1-2), les Gones avaient l’obligation de se rassurer. Lacazette forfait à cause de problèmes de dos, Claudio Beauvue et Nabil Fékir sont associés en attaque. Du côté des Caennais, battus par les Niçois la semaine passée (2-1), l’objectif est de se relancer. Des deux côtés, les consignes sont claires : jouer vite et aller vers l’avant (logique nous direz-vous mais pas toujours facilement réalisable). Et bien figurez-vous que les gars sont bons élèves et à quelques jours de la rentrée, ça fait plaisir. Le début de match est rythmé, plaisant, c’est limite si on n’a pas oublié qu’il fait un temps splendide dehors et qu’on pourrait se faire frire les orteils au soleil au lieu de se taper un match de L1.

A la récupération d’un ballon perdu par les Caennais (ici, on ne dénonce personne), Corentin Tolisso décale Nabil Fékir côté gauche. L’attaquant lyonnais place une petite frappe du gauche à ras de terre (0-1, 19ème). Les locaux répliquent direct. L’épaule de Damien Da Silva oblige Anthony Lopes à réaliser une jolie claquette. S’ensuivent vingt minutes durant lesquelles Caen prend l’ascendant mais bute sur un Lopes des grands soirs (ou dans notre cas, après-midis). Boum, Andy Delort au coup-franc arme une lourde frappe qui vient s’écraser sur la transversale du portier lyonnais. Apparemment, c’est pas de l’or qu’Andy a aux pieds mais du plomb (le jeu de mot, c’est cadeau). Lancé sublimement par Tolisso, Fékir s’offre un petit festival de son cru dans la surface et double la mise (0-2, 44ème). Un poil cruel pour les Caennais.

Mais la suite nous démontre que rien ni personne ne peut venir à bout de l'OL aujourd'hui. Au retour des vestiaires, Fékir s’offre un petit triplé, tranquille, sur un centre en retrait de Valbuena, lui-même servi par ce bon Tolisso (0-3, 58ème). C’est fluide, c’est beau, c’est du football comme on l’aime. Et puis comme ça, sans prévenir, Beauvue se dit que tiens, il piquerait bien la vedette à Fékir. Ben ouais, lui aussi peut marquer. Du coup, excentré à droite de la surface, l'ancien Guingampais décoche une frappe splendide, sans contrôle, sans rien, directe dans la lucarne opposée (0-4, 87ème).

Sinon, du côté des mauvaises nouvelles, Tolisso est sorti sur civière et Da Silva a pris un rouge pour un très vilain tacle sur Beauvue. En bref, L'OL a fait plaisir et Caen n'a pas démérité. Quant à nous, on est peut-être un peu pâlichons mais on a vu de sacrées belles choses. Et tant pis si on est tout blancs lundi.

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