- Premier League
- Benjamin Monier
Durant le premier tiers de la rencontre, les deux équipes subissent le déluge qui s’abat sur Londres. Les intempéries prennent le dessus sur le jeu. Le match sent le pétard mouillé. Et pour cause, pendant longtemps il est difficile de jouer sur cette pelouse qui fuse énormément. Les hommes de Wenger s'essayent à plusieurs reprises dans les airs avec 5 corners durant les 20 premières minutes. Et cela finit par payer. C’est de la tête que les Gunners trompent à deux reprises Howard. La première fois par Olivier Giroud (35ème).
Dans la grisaille de l’Emirates, après une possession des Gunners, Mezut Ozil, côté gauche, adresse un caviar sur la tête du Français qui n’a plus qu’à dévier le ballon pour tromper Howard (1-0). L’ancien Montpelliérain en profite pour réveiller l’Emirates, marquer son cinquième but en Première League et surtout prendre le dessus dans son duel avec Théo Walcott. Les Toffees n'ont pas le temps de respirer. Suite à l’engagement, Cazorla, sur un coup franc côté gauche, sert parfaitement Koscielny qui vient tromper le gardien américain d’Everton (2-0, 37e). Autant le portier de 36 ans ne peut rien faire sur le premier but, autant il fait preuve de passivité et de fébrilité sur le deuxième.
La pause est proche lorsque Oxlade-Chamberlain perd le ballon à une vingtaine de mètres du but d’Howard. Cette perte de « Ox » cause un contre des Toffees, conclu par Ross Barkley d’une frappe détourné par Gabriel. Le milieu offensif d’Everton prend Petr Cech à contre pied (2-1, 43e). Sans dominer, Everton réussit à revenir au score juste avant la mi-temps. La première période est assez pauvre mais compte tout de même trois buts inscrits.
Les Gunners enchaînent les occasions
Au retour des vestiaires, Arsenal accentue sa domination. Giroud manque d’inscrire deux autres buts. Il bute une première fois sur Howard (55e) puis sur la transversale (68e). La fin de match est marquée par l’occasion de Lukaku qui manque d’égaliser d’une tête sur la barre (78e), un face à face brillamment remporté par Petr Cech sur Deulofeu et une frappe de Ozil sur le poteau (89e).
Un score plus important aurait pu refléter la folie de ce match mais, d'un côté, les montants ont sauvé Howard et de l'autre, on a eu droit à un grand Petr Cech. On a aussi vu un fan d’Everton en slip et bonnet de bain prêt à rejoindre son équipe sous le déluge. On peut éventuellement se demander si sa présence dans les cages n'aurait pas pu éviter le naufrage à Tim Howard...