Un LOSC convaincant tenu en échec par les Aiglons

Un LOSC convaincant tenu en échec par les Aiglons
F. Antonetti

Les hommes de Frédéric Antonetti recevaient ceux du Gym de Nice à 17h ce dimanche. Ils n'ont pas réussi à se départager et laissent leurs adversaires repartir avec un bon point (1-1).

Les supporters locaux n'ont pas du regretter de s'être déplacés à Villeneuve d'Ascq cet après-midi. Malgré le match nul, on retiendra surtout la bonne performance des Lillois qui ont montré une volonté et une détermination qu'on leur avait presque oublié en début de saison. 
Et cela s'est remarqué avec une entame de match des plus agréables : à la 10e minute, faute à l'entrée de la surface, excentré sur la gauche. Le numéro 9, le jeune Benzia qui n'avait pas réussi à éclore à l'OL enveloppe sa frappe entre deux Niçois qui prennaient place dans le mur, d'une délicatesse qui permet au ballon de rebondir avant de tromper le gardien. 1-0 pour Lille, le match ne pouvait mieux commencer pour eux. 
On s'attendait toutefois à plus de réalisme de la part des Dogues, tant leur projection vers le but adverse fut intéressante et synonyme d'envie de marquer. 
Juste avant la mi-temps, Ben Arfa effectue une transversale dans les pieds de Valère Germain, posté aux 15m qui centre pour Niklas Hult : le cuir ne demandait qu'à être repris de volée, mais le sudiste a préféré contrôler. Cela a déstabilisé la défense lilloise et feinté Enyeama, qui s'est jeté trop tôt et permet au ballon lui passer au-dessus et de franchir la ligne (45'+2, 1-1).

Au retour des vestiaires, beaucoup moins d'entrain de la part des deux équipes mais les actions ne se font pas rares pour autant. Enyeama a été décisif, démontrant toute sa classe sur deux frappes détournées  dont une claquette plus que professionnelle. 
Cela faisait six matchs que le LOSC n'avait plus marqué contre Nice en championnat c'est désormais chose faite. Malheureusement, ils n'auront pas réussi à trouver la faille dans les ultimes instants, malgré 4 minutes de temps additionnel de folie et un Stade Pierre Mauroy en pleine euphorie. 

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