Encore raté pour Sochaux

Encore raté pour Sochaux
Le Sochalien Sekou Cissé, ici face au Red Star

Après deux belles prestations face à Monaco puis à Dijon, l’heure était à la confirmation du côté de Sochaux. Le plus difficile pour l’équipe d’Albert Cartier.

Depuis le stade Bonal.

Il ne manque pas grand-chose à ce FC Sochaux-là. Un déclic. Le geste qui fait la différence au bon moment. Une victoire, finalement. Au coup d'envoi du match aller, Lensois et Sochaliens n’étaient séparés que de trois points au classement. La différence est aujourd’hui de dix-sept points. Un air de revanche pouvait légitimement flotter dans l’air de Bonal ce soir. Et le début de match confirmait cette hypothèse avec des Sochaliens volontaires mais manquant de justesse par Martin (11e) et Mbombo (14e). En face, les Lensois se montrent dangereux par Autret, au terme d’un contre bien négocié (23e), puis par Cvetinovic sur corner (26e). Comme souvent à Bonal, les joueurs d’Albert Cartier tentent de mettre du rythme face à un adversaire misant sur un jeu plus direct en contre. Il faut dire que la vitesse d’Autret ou Nomenjanahary fait mal à la défense sochalienne. Qu’importe. Les 22 acteurs retrouvent les vestiaires sur un score nul et vierge. Loin d’être déplaisant, le premier acte fut engagé. Et souligner la difficulté de poser le jeu sur la difficile pelouse de Bonal relève de l'euphémisme.

Quand vendredi rime avec ennui... 

Depuis longtemps, les matchs à Bonal ne sont plus réelle source de spectacle. Entre les raids solitaires de Toko Ekambi et le manque de puissance physique de Cissé face à la solide charnière lensoise, difficile de créer du danger. Au contraire, c'est les Lensois qui inquiètent Werner par Nomenjanahary (62e). Le semblant de rythme insufflé en première mi-temps retombe comme un soufflet. Que souligner d'autre ? La volonté sochalienne ? La puissance lensoise ? Bien trop peu pour sortir Bonal du marasme de ce vendredi soir d'hiver. Il y a bien cette reprise de Toko Ekambi au coeur de la surface à la 84e...non cadrée. Dans la foulée, Chavarria est tout prêt de punir la sortie hasardeuse de Werner mais Gibaud se sacrifie. Une dernière opportunité pour Teikeu en fin de match, et c'est à peu près tout. Sochaux manque (encore) l'occasion de sortir de la zone rouge. Lens repart avec le point qu'il était venu chercher.

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