Le Vélodrome Maudit

Le Vélodrome Maudit
Auteur de l'ouverture du score, Monnet-Paquet et les siens n'ont pu ramener qu'un point du Vélodrome

Lors d’un match peu intense, les hommes de Galtier avaient la lourde tâche de mettre fin à une série de 35 ans sans aucune victoire sur la pelouse du Vélodrome. De leur côté, les Marseillais pouvaient enfin s’offrir une victoire à domicile après 10 matchs sans triompher. Le pari est perdu pour les deux équipes, puisqu’aucune ne s’est imposée (1-1).

Les Verts bloquent toujours au Vélodrome. Aucun des protégés de Christophe Galtier ne parvient à cadrer une frappe. En tout début de match, sur coup franc de Tanane, Pogba reprend le ballon de la tête, mais le défenseur Marseillais Isla repousse la frappe (4’). Fausse occasion, puisque la frappe du défenseur Stéphanois n’est pas cadrée. C’est une des seules réelles « attaques » du côté vert. Les Marseillais prennent un peu plus le contrôle de la première mi-temps à l’image de la possession de balle (65%). Les Olympiens sont plus agressifs, le trio Cabella-Thauvin-Fletcher fonctionne bien. À la 22ème minute, sur un centre de Thauvin, Nkoudou reprend et frappe en plein centre de la surface. Malgré le manque de vision, Ruffier parvient habilement à écarter le danger. C’est la seule frappe cadrée de la première période. Les hommes de Michel sont de plus en plus dangereux, Fletcher et Thauvin multiplient leurs montées sur le côté droit mais la défense Stéphanoise tient bon. Söderlund offre un coup franc bien placé en fin de première période à Bahebeck, mais sa frappe n’est toujours pas cadrée. Rolando fait une dernière frayeur devant les cages de Stéphane Ruffier. Sur un corner de Thauvin, Fletcher remet de la tête pour Rolando qui contrôle et reprend en retournée, mais ce n’est pas cadré (45’). Les deux équipes retournent au vestiaire sur un score nul (0-0).

Les 4 minutes de trop pour Stéphane Ruffier

La confrontation s’accélère légèrement. Le passage au vestiaire a donné une claque aux deux équipes. Sur corner, Thauvin trouve Lassana Diara qui frappe en direction du poteau droit, la frappe est, de toute manière, contrée par Assou Ekotto (47’). Plus tard, les Marseillais se montrent encore dangereux avec Cabella qui parvient à passer le défenseur Stéphanois Bayall Sall, mais Ruffier parvient à éviter une frappe de Fletcher qui attendait au second poteau. Les deux équipes tentent plus de choses, les contacts se durcissent, même trop. Nkoulou tacle assez sévèrement Vincent Pajot, carton rouge immédiat, il laisse son équipe à 10 pendant la demi-heure restante. Les Marseillais continuent cependant à se projeter en avant, et les Stéphanois ne parviennent pas à profiter de leur avantage. L’infériorité numérique des hommes de Michel donne enfin raison aux Verts à la 85ème minute. Sur un duel perdu, Diarra laisse le ballon à Hamouma qui remonte jusqu’à la surface, centre, et Kevin Monnet-Paquet, ou Rolando, ou les deux frappe(nt) et concrétise(nt) la seule occasion Stéphanoise du match. L’Olympique de Marseille ne pouvait pas laisser gagner les hommes de Galtier comme ça…À la 94ème minute, sur coup franc d’Alessandrini, Batshuayi reprend de la tête et trouve le coin inférieur droit des cages de Stéphane Ruffier (1-1). Le match se termine sur un match nul, les Marseillais continuent cependant leur série noire de 10 matchs consécutifs sans victoire à domicile. Quant aux Verts, ils ratent le podium à 4 minutes et se mettent à égalité avec Nice au classement (41 points).

Le « syndrome du vélodrome »

Les Verts croyaient avoir guéri du « syndrome du vélodrome ». Ils se sont trompés. La dernière victoire des Stéphanois sur la pelouse marseillaise remonte à la saison…1979/1980. Jusqu’à la 94ème minute, les Verts pensaient pouvoir mettre fin à une mauvaise série de plus de 35 ans, c’était sans compter sur Batshuayi lors des prolongations. Pour vous rendre compte, le dernier buteur Stéphanois lors d’une victoire au Vélodrome s’appelle Michel Platini. Oui, il y avait aussi Dominique Rocheteau ! La composition de Saint-Etienne avait gagné 5-3 face aux Marseillais. De tels scores en Ligue 1, ça n’existe quasiment plus aujourd’hui…

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