Séville file vers sa 3ème finale consécutive

Séville file vers sa 3ème finale consécutive
Doublé de Gameiro lors de la demi-finale de Ligue Europa face à Donetsk

Jamais deux sans trois. Tombeur du Shakhtar Donesk 3-1 grâce à un doublé de Gameiro (9ème, 47ème) et un missile téléguidé de Mariano (59ème), Emery et ses hommes se renderont une troisième fois consécutive en finale de l’Europa League. Cette fois-ci ils affronteront Liverpool au Parc Saint-Jacques de Bâle.

Après un retour plein de combativité sur Bernard, les supporters ultras chauds andalous ont réservé une standing ovation pour leur buteur du soir Kevin Gameiro jusqu’à son remplacement dans la foulée (79ème).  

Dans le cadre des demi-finales retour d’Europa League, le Shakhtar Donesk se déplacait dans un Estadio Ramon Sanchez-Pizjuan électrique et plein à craqué pour vaincre le FC Seville qui l’avait tenu en échec (2-2) au match aller à Lviv. Dans les rangs sévillans, Trémoulinas fait son grand retour dans l’équipe tandis que Konoplyanka laisse sa place au capitaine Coke. Côté Shakthar le 4-2-3-1 est aussi de rigueur avec Eduardo à la place de Ferreyra et toujours les brésiliens Marlos et Taison pour faire tourner la tête de l’adversaire.

À l’inverse du match aller, le FC Séville n’a pas marqué grâce à un début de match tonitruant mais grâce à une énorme perte de balle ukrainienne dont Gameiro a profité pour filer dans la surface et inscrire son 6ème but dans la compétition d’une frappe croisée (1-0) (9ème). Suite à l’ouverture du score, les Ukrainiens ont multiplié les pertes de balle ce qui a logiquement provoqué la colère du roumain Mircea Lucescu. Celui-ci a vu ses hommes se jeter à corps perdus dans des actions qui n’avaient ni queue ni tête. Quant à Emery, il a vu son équipe se contenter de temporiser et passer à côté des appels tranchants de Kevin Gameiro. Conséquence logique, la première mi-temps a manqué de dynamisme. Cependant, contre toutes attentes, les Ukrainiens ont fait craquer les Sévillans avant de rentrer aux vestiaires. C’est finalement sur contre que Eduardo réussit à égaliser pour le Shakhtar (1-1).  Grâce à une action rondement bien menée, Marlos réussit a trouvé Eduardo dans la surface d’une passe croisée aveugle qui a permis au Croate de tromper tranquillement Soria au point de pénalty (45ème). Dans la folie de l’égalisation, Marlos mettait le feu dans la surface sévillane puis a terminé par un petit centre en retrait côté droit qui a obligé Krychowiak à repousser en catastrophe de la tête. Les deux équipes ont rejoint les vestiaires à égalité. Après avoir bien démarré, Séville a voulu gérer son avance mais c’était sans compter sur les imprévisibles brésiliens du Shakhtar Donesk.

Quand Gameiro reprend le Shakhtar d'entrée 

Revenu sur le terrain, Séville s’est montré beaucoup plus agressif que lorsqu’il l’a quitté. La preuve en est que Kevin Gameiro doublait 2 minutes après être rentré sur la pelouse. Décidément on aime pas les débuts de match côté Shakhtar. Encore passif défensivement, les Ukrainiens ont vu Gameiro lancé en profondeur plein centre crocheter Pyatov sur la gauche et envoyer son 7ème golaso européen dans un but complètement vide (2-1 47ème). Le match retrouvait une belle intensité avec un ballon qui circulait vite des deux côtés mais plus souvent chez les Sévillans. Cette possession a manqué d’être concrétisée par un magnifique ciseaux de Gameiro mais l’a finalement été par un missile côté droit signé Mariano qui terminait sa course petit filet opposé (3-1 59ème). Alors que le Shakhtar se montrait très brouillon dans ses offensives, manquait d’égaliser de la tête (72ème). Aussi bien défensivement qu’offensivement, les Ukrainiens perdaient progressivement tout sens collectif alors que les Sévillans se montraient plus solidaires et combatifs que jamais. Le Shakhtar peut s’en vouloir d’avoir négligé sa deuxième mi-temps quant aux Sévillans, ils peuvent remercier Gameiro et leur coach qui a dû les remonter comme jamais pour avoir fait une telle seconde période.

Les « olé » accompagneront sans suspens, les Sévillans jusqu’à leur délivrance et les Ukrainiens jusqu’aux vestiaires.

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