Le Real s'offre une onzième Champions League

Le Real s'offre une onzième Champions League
Cristiano Ronaldo

L’Atlético et le Real ont offert aux fans de Foot une finale pleine de suspense. Cristiano Ronaldo est venu inscrire le tir au but libérateur pour le Real Madrid au bout de la nuit (1-1, 5-3 tab).

Le Real Madrid a fourni une prestation pleine de maîtrise, du moins lors de la première période. Le fléau des Merengue s’est très vite abattu sur la tête de l’Atlético Madrid. Juanfran, d’un excès d’engagement, offrait un coup-franc lointain à Kroos. A 30 mètres du but adverse, excentré sur la gauche, l’Allemand déposait le cuir sur la tête de Bale. Dos au but, l’ancien joueur de Tottenham déviait idéalement le ballon. Sergio Ramos surgissait pour ajuster Oblak à bout portant. Le capitaine du Real semblait hors-jeu sur la déviation de Bale mais l’arbitre restait mué (1-0, 15e). Avant cela, sur un coup-franc de Bale, Benzema avait testé Oblak, impeccable sur sa ligne (6e). Les Colchoneros semblaient totalement surpris par le jeu direct, tout en une touche de balle, pratiqué par les hommes de Zinedine Zidane. L’Atletico ne se montrait pas aussi affamé qu’à l'accoutumée est au pressing. Balle au pied, les coéquipiers d’Antoine Griezmann étaient brouillons dans les transmissions. Le Real Madrid verrouillait l’axe de sa défense avec un Casemiro très proche de ses défenseurs. Les joueurs de Simeone étaient alors contraints de prendre les côtés. Cela ne posait aucun problème au Real. Les latéraux Caravajal et Marcelo venaient bloquer les couloirs pendant que Modric et Kross se mettaient à hauteur de leurs défenseurs centraux. Griezmann essayait de faire sauter la forteresse du Real (32e, 43e), sans succès.

Carrasco, super remplaçant

Diego Simeone se devait de faire quelque chose pour changer le visage de l’Atlético. Il lançait Feirrera Carrasco en lieu et place d’Augusto Fernadez. Une merveilleuse idée. La défense du Real, si parfaite en première mi-temps, montrait un premier signe de faiblesse à la 46e. Torres obtenait un penalty après un accrochage avec Pepe. Griezmann faisait face à Navas et envoyait un missile sur la barre. Coup dur pour les Merengue, Caravajal, blessé, devait céder sa place à Danilo (51e). Les Colchoneros poussaient pour égaliser. Sur un corner, le ballon trainait devant le but du Real mais Savic ne trouvait pas le cadre (54e). En l’espace de huit minutes, les partenaires de Sergio Ramos se procuraient trois balles de break. Modric décalait idéalement Benzema à droite. Sa lourde frappe était repoussée par Oblak (70e). Cristiano Ronaldo, pas à 100%, profitait d’une percussion de Bale pour défiait le portier de l’Atletico. Oblak ne tombait pas dans la feinte de Ronaldo, Bale récupérait et Savic sauvait sur sa ligne (78e). Et là, l’éclair Feirrera-Carrasco fendait le ciel de Milan. Marcelo lâchait le marquage de Juanfran, à gauche. L’espagnol distillait un amour de centre vers le second poteau. L’ex-Monégasque devançait Sergio Ramos pour plaçait un plat du pied ravageur (1-1, 79e). Aucune des formations ne parvenaient à prendre l’avantage avant la fin du temps réglementaire

Cristiano Ronaldo comble les fans du Real

Les organismes des joueurs avaient été mis à rude épreuve durant ces 90 minutes de folie, à l’image d’un Gareth Bale perclu de crampes. Les prolongations étaient avarde en occasions. Le Real était proche d’inscrire le but de KO en fin de prolongations, mais l’Atlético, arc-bouté devant son but, contrait inlassablement. Lucas Vasquez entamait la séance de tirs au but en trompant Oblak. Griezmann l’imitait juste après. Les tireurs s’enchaînaient sans qu’aucun ne craque. Jusqu’à ce que Juanfran envoie le cuir sur le poteau. Ronaldo cloturait la séance en trompant magistralement Oblak.

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