L’Italie a eu sa revanche, exit pour l’Espagne

L’Italie a eu sa revanche, exit pour l’Espagne
Tombeur de la Roja, l'Italie part en quarts de finale - Icon Sport

En voyant l’Espagne finir deuxième de son groupe jeudi dernier, on savait que l’affiche de ce lundi serait croustillante. Un remake de la finale de 2012 ? Absolument pas. Les Italiens ont remporté ce duel (2-0), et éliminé la Roja qui les avait privés d’un sacre européen en 2012. De bonne augure pour la suite ? Peut-être bien.

L’action de la rencontre

Il a fallu attendre la 91ème minute pour que chaque spectateur arrête de retenir son souffle. On savait ce match un choc de titans, et jusqu’au bout, malgré la domination italienne, on s’attendait à un retournement de situation. Admettons-le, malgré son piètre match, l’Espagne possède de nombreux talents capables de renverser la tendance. Mais Pellè, sur une superbe initiative de Motta crucifix les (maigres) espoirs de la Roja de revenir au score. Les Italiens peuvent exulter.

Au cœur du match

L’Italie, forteresse imprenable

Que dire de la défense Italienne. Le trio Barzagli, Bonucci, Chiellini permet à l’Italie d’éviter les offensives de l’Espagne. L’arbitre M. Cakir ne tombe pas le piège tendu par les joueurs Espagnols qui jouent sur la (mauvaise) réputation des défenseurs italiens. Peu de cartons, deux pour chaque équipes, et au final, ce sont les Italiens qui bénéficient même d’excellents coup-francs pour prendre possession du match, ce qui se passe dès la 33ème minute, et permet à Chiellini de donner l’avantage à la Squadra Azzura. La défense peut également compter sur ses milieux de terrain dont on a vu les efforts pour récupérer chaque ballon, et asphyxier la Roja.

L’Espagne reste méconnaissable

On était curieux de voir la réaction de l’Espagne après avoir encaissé le premier but, et après avoir passé une mi-temps à courir après le ballon, fait plutôt inhabituel. Le sursaut d’orgueil est arrivé bien tard, et pourrait même être dû à la tactique de l’Italie. Dans les 10 dernières minutes c’est l’Espagne qui a une la plus importante possession de balle, avec 75%, mais l’Italie joue à 11 en défense, impossible de passer. Pourtant les frappes se sont succédées et ont données des sueurs froides à Antonio Conte. Mais voilà, l’Italie joue de la même manière et resserre les rangs dès que le chrono se rapproche de la fin. Et on le sentait, un contre de la Squadra pouvait arriver à tout moment et asséner le coup de grâce. C’est chose faite à la 91ème, et ça ne surprend personne.

L’homme du match : Gianluigi Buffon

L’éternel gardien de cette équipe d’Italie tient son équipe aussi fermement que ses buts. Son brassard de capitaine lui permet de toujours faire entendre sa voix pour remettre ses joueurs dans le droit chemin. On se demande d’ailleurs qui de Buffon ou Conte dirige. Dans les buts, c’est lui le patron. Iniesta, Ramos, Silva, tous ont essayé, aucun n’est passé. Indiscutable, le gardien de 38 ans est toujours là pour repousser des poings les puissantes frappes espagnoles.

Le taux de régalade : 7,5/10

L’Espagne avait déçue depuis le début du tournoi, l’Italie avait réjouie. Ce huitième de finale n’a pas dérogé à la tendance qu’on avait vu en phase de poule. L’Italie a mené ce match de bout en bout et régale par sa capacité à défendre lourdement puis à contrer en vitesse éclair. On l’a vu, il fallait 3 passes aux Italiens pour passer de leur moitié de terrain à celle adverse. Malgré une équipe espagnole assez fatiguée, ce match sous tension a finalement tenu sa promesse : le football, c’est du spectacle.

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