Une grande histoire avec le Portugal

Une grande histoire avec le Portugal
Zinedine ZIDANE et Jose Luis VIDIGAL en demi-finale de l'Euro 2000 (Icon Sport)

Comme on nous l'a raconté en long, en large et en travers, la France a conjuré le sort face au puissant voisin allemand (2-0). L'historique des rencontres face au Portugal est tout autre, avec une équipe de France qui est largement devant dans les grandes compétitions. Ce sera donc un rendez-vous pour l'histoire que nous aurons le plaisir de suivre ce dimanche en finale de l’Euro.

Les matches amicaux

Pour retracer le combat fraternel qui opposera les deux équipes, commençons par les matches amicaux. Tout d'abord, le Portugal fait partie des cinq nations que la France a le plus rencontré dans son histoire. Avec 25 confrontations depuis 1926 (en comptant celle de dimanche), on peut dire que l'adversaire sera loin d'être inconnu. Les matches amicaux tournent largement en faveur de l'équipe de France. Avec 15 succès sur les 21 joués, les Bleus sont largement en terrain conquis. De fait, on entend déjà les supporters de la Selecção das quinas criant au scandale et se révoltant contre ces matches amicaux, qui, en réalité, n'ont qu'une importante relative. Passons donc aux choses sérieuses.

1984, premier coup de semonce

Euro 1984. Au Stade Vélodrome, un match référence attend l'équipe de France. Un joueur en particulier attire l'attention. C'est Jean-François Domergue, arrière-gauche, qui sortira une grosse épine du pied aux Tricolores en marquant un coup-franc, au nez et à la barbe de Michel Platini. Mais les Portugais, menés par leur attaquant Rui Jordão, vont répondre à Dormergue en marquant ce match de leur empreinte, malgré une reprise de volée écrasée. Faut-il en conclure que c'est un joueur surprise qui va débloquer la situation pendant la finale ? Si on reprend le schéma exact, Pat Evra devra marquer deux buts... Ca ne devrait pas arriver ! On s'appuiera plutôt sur notre Platini version 2016. Platini qui marqua le but libérateur en 1984 à la 119ème, en ésperant que l'un de nos talentueux joueur offensif l'imitera.

2000, un mot : Zizou

Futur vainqueur de l'Euro 2000, l'équipe de France rencontre une nouvelle fois son homologue en demi-finale. Alors que Nuno Gomes ouvre le score, Thierry Henry lui répond. Et arrive ensuite le premier acte des penalties français. Zinédine Zidane délivre tout un peuple suite à une main concédée par la défense grenat. Sachant de Cristiano Ronaldo ne liera sûrement pas cet article, l'on peut s'adresser à lui en toute décontraction. Cristiano, nous t'adorons tous, mais Koscielny n'ayant pas encore fait de bourde comme il en a le secret pendant la compétition, il est bien parti pour réaliser la finale de sa vie. N'essaye pas de ressembler au grand ZZ, lui qui a fait gagner son équipe nationale.

2006, un mot : Zidane

Pour les plus jeunes, le sommet le plus marquant reste le dernier en date lors d Mondial allemand en 2006. Plusieurs images viennent en tête. Déjà, l'image d'une équipe de France n'ayant aucun point faible. Depuis son match face à l'Espagne en huitièmes, la France est bien partie pour aller au bout. Mais l'osbtacle portugais, avec Ronaldo, Figo, Maniche... ça fait peur. Après un énorme round d'observation, Thierry Henry se fait accrocher à l'entrée de la surface, après un crochet qui laissera pantois Ricardo Carvalho, seul réscapé actuel de ce match avec Ronaldo. Zidane va transformer ce penalty, et le Portugal va pousser dans les dernières minutes, il faudra un solide Barthez pour empêcher Pauleta et autres Figo de revenir au score.

Vous l'aurez compris, l'histoire est largement en faveur de nos Bleus. Mais gare au trop plein de confiance, car les Portugais, qui garniront le Stade de France en nombre, auront dans l'esprit de se venger des nombreuses déconvenues concedées face à leurs meilleurs ennemis. Et puisque c'est une mode de mettre fin aux séries dans cet Euro...

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