Guide de survie pour les dames : la Premier League

Guide de survie pour les dames : la Premier League
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Mesdames, maintenant que vous vous êtes familiarisées avec notre Ligue 1 nationale, enfilez votre plus beau maillot (de bain) et traversons la Manche pour découvrir ce qu’il se fait chez nos amis Anglais.

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Le championnat d’Angleterre, plus connu sous le nom de « Premier League » (à prononcer « Première Ligue », comme quoi, l’anglais, c’est pas toujours compliqué), est l’équivalent de notre Ligue 1 chérie. Cette année, elle aura lieu du samedi 8 août au dimanche 15 mai, jour béni puisque jour de l’anniversaire de Patrick – la taupe – Vieira (Patrick, si tu nous lis, c’était pas nous). Pour le reste, même recette : 20 équipes, 38 matches, un champion, des qualifiés pour les compétitions européennes, trois relégations en Football League (leur L2). Vous trouverez ci-dessous la liste des 20 clubs en lice cette saison. Et comme on est sympas, on vous donne même leur situation géographique entre parenthèses :

- Arsenal (Londres), entraînée par l’Alsacien Arsène Wenger

- Aston Villa (Birmingham), que supportent toutes les Martine (Aston Martin, #FrenchHumor)

- Bournemouth (Bournemouth), le club que Jason a dans la peau

- Chelsea (Londres), le champion d’Angleterre en titre entraîné par captain Mou qui manage comme un gros dur

- Crystal Palace (Londres), une équipe qui sait bien recevoir

- Everton (Liverpool), qui détient le record du nombre de saisons disputées au plus haut niveau (107). Elizabeth II likes this

- Leicester City (Leicester), présidé par Vichai Srivaddhanaprabha qui a plus de millions à la banque que de lettres dans son nom

- Liverpool (Liverpool) où joue notre Mamadou Sakho national grâce à qui on a vu Rio l’an passé

- Manchester City (Manchester), club de Samir Nasri, génie incompris

- Manchester United (Manchester), avec 20 couronnes, les Red Devils (« diables rouges » pour les non-anglicistes) veulent détrôner la reine d’Angleterre

- Newcastle United (Newcastle) qui, avec sept Français, doit écouter Julien Clerc dans les vestiaires

- Norwich City (Norwich), les Canaris d’outre-Atlantique

- Southampton (Southampton), le seul club anglais à être détenu par une femme : Katharina Liebherr. Margarita Louis-Dreyfus likes this

- Stoke City (Stoke-on-Trent), l’équipe des « Potters », la ville étant célèbre pour ses poteries. Voldemort likes this

- Sunderland (Sunderland), où on aimerait croire qu’il fait toujours beau

- Swansea City (Swansea), où les joueurs s’entraînent en tutu

- Tottenham Hotspur (Londres) pour qui Hugo Lloris (le gardien des Bleus, si vous suivez bien) a quitté Lyon en 2012

- Watford (Watford), partis s’exiler outre-Manche après le tôlé de leur dernier album

- West Bromwich Albion (Birmingham), Albion étant l’ancien nom de la Grande-Bretagne #culture

- West Ham United (Londres), l’unité du jambon de l’ouest. Une fois qu’on a dit ça, on a tout dit

Un même principe mais quelques dissemblances

Si, sur le papier (ou écran dans notre cas), il n’y a pas de grandes différences entre la Ligue 1 et la Premier League, c’est une toute autre chose sur le terrain.

Déjà, il faut le dire, les clubs anglais bénéficient de pelouses de grand standing à mille lieues de certains de nos champs de patates. Faut bien que la pluie leur serve à quelque chose, on est d’accord.

Ensuite, la culture foot. Les Anglais sont bien plus fanatiques que votre père, votre frère et votre mec réunis. Ils parlent foot, lisent foot, mangent foot, deviennent foot. Y’a qu’à voir : le 26 décembre, quand, en France, on digère tant bien que mal les 10 kilos de dinde de mamie Cheb, eux passent le « Boxing day » sur les terrains.

Autre différence importante, l’arbitrage. Chez nous, le jeu est souvent haché par les coups de sifflet incessants des hommes en jaune (et nous ne parlons pas des Minions). Tandis qu’en Angleterre, tant qu’il n’y a pas de membres gisants çà et là sur le terrain, l’arbitre laisse jouer.

On peut aussi parler des contacts. Prenons pour ce faire, un exemple parlant. Lorsque nous nous enflammons sur le dancefloor, il peut nous arriver de bousculer malencontreusement un autre individu présent sur la piste. Au football, c’est pareil. Sauf qu’en France, le joueur va enchaîner une multitude de roulades (celles-là mêmes qui nous valaient des 3/20 en gym en 6ème) sur une moitié de terrain quand en Angleterre, il va se relever plus vite que son ombre et reprendre sa course.

Vous l’avez donc compris, l’Angleterre, c’est une autre culture. Et si vous n’aimez pas conduire à gauche et que les livres, vous, vous les lisez, rien de tel qu’un match de Premier League pour un petit dépaysement express !

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