Sacré OM, sacré Michel, sacrée soirée !

Sacré OM, sacré Michel, sacrée soirée !
Barrada (Marseille)

En fait, Marseille, c’est juste un diesel. Deux matches pour se chauffer et bam, ça donne tout au troisième. Les joueurs de Michel, très séduisants (et on ne dit pas ça pour Rémy Cabella), ont plus que corrigé les Troyens (6-0) dans un Vélodrome chantant.

On vous l’avoue, au coup d’envoi du match, on ne savait pas trop à quoi s’attendre. C’est limite si on ne s’est pas dit que le blazer bleu Michou de Michel allait être la plus jolie chose du match. Mais ça, c’était avant. Avant que Tony Chapron ne donne le coup d’envoi. Parce qu’une fois que les Marseillais ont posé le pied sur le ballon, on a fermé notre gueule et on a apprécié le show.

Ça a commencé avec Abdelaziz Barrada. L’international marocain inscrit le premier but de l’OM au bout de 20 minutes de jeu. A la réception d’un centre de Benjamin Mendy, la tête de Michy Batshuayi, trouve la barre mais Barrada, à l’affût, conclut l’action (1-0, 19ème). Le premier but des Marseillais pour la saison 2015-2016, c’est fait. C'est fou, on n'y croyait presque plus.

Ça a continué avec Lassana Diarra. L’ancien Madrilène, qui n’avait pas joué depuis avril 2014, s’offre un petit bijou pour son premier match en Ligue 1. Sur un corner de Barrada, Lass, à 24 mètres, décoche une patate imparable (2-0, 47ème). Ça mérite bien l'ovation que les supporters lui réserveront à sa sortie.

Ensuite, on a eu Michy Batshuayi. Un petit déboulé côté gauche et un tir croisé dans le petit filet opposé (3-0, 56ème). Simple et efficace. Du belge dans le texte. 

Puis c’est au tour de Lucas Ocampos, tout juste entré en jeu à la place d’un Barrada touché à la cuisse, de foutre le feu au Vélodrome. On ne sait pas si le mec est branché Tour de France mais avec la bicyclette qu’il a mis, il aurait pu coiffer Chris Froome au poteau (4-0, 63ème).

Et alors qu’on pensait que l’OM allait s’arrêter là (quatre buts, faut pas déconner les gars, faut en garder pour plus tard), Romain Alessandrini, fraîchement passeur décisif pour Ocampos, vient gonfler encore un peu plus le score. Troyes, qui coulait depuis un petit moment déjà, effectue une relance assez moche (pour ne pas dire dégueulasse) que l’ancien Rennais récupère. Il s’appuie sur Batshuayi et transforme (5-0, 88ème). Deux minutes plus tard, on reprend les mêmes et on recommence : Alessandrini pour Batshuayi qui marque du genou, cette fois et s’offre un doublé (6-0, 90ème). Merci, bonsoir. Marcelo qui ?

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