- Bundesliga
- Justine Soignon
Lisez ou relisez le guide de survie pour les dames : la Premier League
Littéralement « la ligue nationale », la Bundesliga est tout simplement la Ligue 1 d’Angela Merkel. Peut-être que depuis que vous avez brûlé toutes vos fiches de vocabulaire à la fin du lycée, vous préféreriez éviter de vous souvenir de tout ce qui touche à la langue de Goethe. Mais promis, la première division allemande vaut le coup.
Déjà, point non négligeable, le championnat d'Outre-Rhin est plus court que le nôtre parce que y’a un peu moins de monde (logique). Dix-huit équipes s’affrontent pendant 34 journées (bon, on n’a pas dit riquiqui non plus). Il a débuté le 14 août, quand David Hallyday soufflait ses 49 bougies, et prendra fin le 14 mai.
Ensuite, il a Mats Hummels. Si vous ne connaissez pas Mats Hummels (et vous ne le connaissez sans doute pas), googlez immédiatement son nom. Voilà. C’est ce qu’on appelle un argument de poids (90 kilos). Bon, ne vous enflammez pas, il vient de se marier mais ça n’empêche pas le plaisir des yeux.
Autre avantage, une petite affiche de Bundesliga vous permet de contenter à la fois votre homme de compagnie (père/frère/mec) et votre estomac. « Ok, ce soir on regarde Ingolstadt-Augsbourg mais avec bières, saucisses et bretzels en dessert ». Eux, ils kiffent le match et vous, vous savourez ces mets délicatement bourratifs en tentant de prononcer le nom des joueurs. Tout le monde est ravi, ne nous remerciez pas, c’est gratuit !
Enfin, la Bundesliga a Mats Hummels. Comment ça, on l’a déjà dit ?
Sans transition, petit tour d’Allemagne :
- FC Augsbourg (Augsbourg), où auraient sans doute joué l’arrière-grand-père et le père de Mozart
- Bayer Leverkusen (Leverkusen) surnommé « Neverkusen » car il n’a jamais été champion d’Allemagne (Deutscher Humor)
- Bayern Munich (Munich), recordman du nombre de victoires (25 titres) et club de notre Emmanuel Kant national, Franck Ribéry
- Borussia Dortmund (Dortmund), où joue Mats Hummels #whatelse
- Borussia Mönchengladbach (Mönchengladbach), à prononcer après quelques bières
- FC Cologne (Cologne), qui peut parfois prendre l’eau
- SV Darmstadt (Darmstadt), fraîchement promu
- Eintracht Francfort (Francfort), vous reprendrez bien une petite saucisse ?
- Hambourg SV (Hambourg), qui n’a jamais été relégué de l’élite depuis son accession à la fin de la première Guerre mondiale. C’est donc la seule équipe du pays à évoluer en Bundesliga depuis sa création en 1963
- Hanovre 96 (Hanovre), fondé en 1896 et basé à Hanovre, d’où son nom #plussimpleyapas
- Hertha Berlin (Berlin), qui fait du très bon jambon
- Hoffenheim (Hoffenheim), 3300 habitants dans la ville et une équipe au plus haut niveau, c’est comme si Fère-en-Tardennois (02) était en L1
- FC Ingolstadt (Ingolstadt), qui débarque pour la première fois en Bundesliga
- FSV Mayence (Mayence), que Gutenberg aurait sans doute soutenu s’il était encore en vie
- Schalke 04 (Gelsenkirchen), dont le pape Jean-Paul II avait été fait membre d’honneur pour une messe qu’il avait célébré à l’ancien Park Stadion en 1987
- VfB Stuttgart (Stuttgart), où il fait actuellement soleil et 27 degrés
- Werder Brême (Brême), où l’on peut parfois tomber sur quelques arêtes #pêchedelabrème
- VfL Wolfsbourg (Wolfsbourg), club actuel de l’international français Josuha Guilavogui, capitale mondiale du jeu de rôle le Loup-Garou
N.B. : Vous remarquerez que les Allemands sont assez pratiques. Ils ont un club par ville et le baptisent ainsi. C’est pas comme les Anglais qui sont obligés de trouver 52 noms différents pour les 52 clubs de chaque ville.
D’ailleurs, on retrouve cet esprit de praticité dans cette fameuse association sandales-chaussettes qui peut valoir une fracture de la rétine. Seulement, le matin, t’as pas froid aux pieds (auf wiedersehen la grippe) et l’aprèm, il te suffit d’enlever cette petite couche de coton pour laisser danser et respirer tes orteils. Et après, on se demande pourquoi l’Allemagne est la première puissance d’Europe...
Lisez ou relisez le guide de la survie pour les dames : la Ligue des champions