- Ligue des champions
- Louis Godefroy
Lyon était jeune, trop jeune. En Ligue des Champions, ça se paye cash. Malgré une envie évidente de bien faire, l’OL a, à l’image d’Aldo Kalulu, titulaire à la place de Beauvue, été un peu juste à l’heure de jouer son premier gros match de Ligue des Champions. Pourtant, après la grosse défaite à Bordeaux (3-1), Lyon est redevenu Lyon, cette fois-ci en alignant la meilleure équipe possible, avec Darder, Lacazette, Bisevac et Gonalons. La différence s’est sentie. Mais au final, rien de nouveau pour les Gones, un résultat décevant et une prestation frustrante. Les bonnes intentions lyonnaises ont vite été masquées par les occasions très franches de Valence. Abdennour, éliminé par Valence il y a un mois et demi avec Monaco, a par deux fois sauté plus haut que Tolisso et a frappé le poteau la deuxième fois. Quelques minutes plus tard, c’est Piatti qui butait sur Lopes. Valence commençait alors à faire vraiment souffrir la bande à Gonalons, à coup de transversales millimétrées pour ses ailiers et ses latéraux, mettant à mal le 4-4-2 en losange d’Hubert Fournier. Mais Lyon faisait preuve de répondant, grâce à son feu-folet Kalulu, trop gourmand lors de son face à face avec Domenech. Valbuena avait déjà fait briller le gardien valencian sur coup-franc quelques temps plus tôt, et Lacazette aurait bien pu marquer sur une frappe contrée par Abdennour qui a terminé sur la barre. 42ème minute, la minute de l’inattention, de l’inexpérience. A la suite d’un coup franc vite joué à 60m des buts lyonnais, Piatti servait Feghouli, dont la mine transperçait le portier rhodanien. Comme si ça ne suffisait pas, Lyon perdait Sergi Darder sur blessure juste avant la mi-temps.
Du rythme, mais rien au bout
Mais l’OL se réveillait en deuxième période. Lacazette frappait une nouvelle fois, cette fois-ci sur Domenech. Lyon maîtrisait ensuite son match, laissant Valence partir en contre. Mais le mal était fait. La bonne volonté de Ferri, excellent dès son entrée en jeu et qui aurait pu marquer en première mi-temps si son plat du pied n’avait pas été touché par un pied adverse. Morel et Valbuena arrosaient ensuite les Bad Gones. Fournier sortait Lacazette et Morel pour faire entrer Beauvue et Ghezzal. De l’enthousiasme, encore et toujours, mais pour rien. Domenech faisait une nouvelle fois souffrir l’Olympique Lyonnais dans le temps additionnel. En deux minutes, le gardien valencian a écoeuré Tolisso puis Umtiti en repoussant magistralement les ballons de la barre et de son poteau droit. Tous les Domenech n’aiment pas forcément Lyon. Des regrets, encore une fois cette saison pour Lyon. Hubert Fournier et ses hommes le regretteront peut-être, et la double confrontation à venir contre le Zenith Saint-Petersburg décidera du sort des Lyonnais.
Les David matent les Goliath
Que de surprises ce soir lors de la deuxième journée de Ligue des Champions. A l’exception de Barcelone, difficile vainqueur du Bayer Leverkusen (2-1) après avoir été mené au Camp Nou, les cadors ont presque tous perdus. Dans le groupe E, celui du Barça, la Roma n’a pas trouvé mieux que de prendre un 3-0 en une mi-temps face au Bate Borisov avant de réduire la marque (3-2). Ca valait bien le coup de faire un match nul contre Barcelone…
Dans le groupe F, Lewandowski s’est encore régalé en signant tranquillement ses 8e, 9e et 10e buts en une semaine face au Dinamo Zagreb. Une belle manita pour le Bayern. A l’Emirates, Arsenal s’est incliné pour la deuxième fois en deux matches, cette fois-ci face à l’Olympiakos (3-2). Les Gunners sont bons derniers de leur groupe avec zero point. Leur rêve ? Faire moins bien que l’OM il y a quatre ans. Si, si on peut. L’autre club londonien en lice, Chelsea, s’est lui incliné dans l’antre du Dragao (2-1) face à Porto. Le Dynamo Kiev s’impose lui 2-0 à Tel-Aviv et passe devant les Blues au classement. Dans le groupe de l’OL, le Zenith s’impose dans la douleur 2 à 1 contre la Gantoise, cette fois sans frappasse de Hulk. Les Russes prennent seuls la tête du groupe.