- Liga BBVA
- Louis Godefroy
Le 11 août dernier, Pedro inscrivait son dernier but sous les couleurs de Barcelone avant de prendre le shuttle pour rejoindre Mourinho à Chelsea. Un but décisif, celui du 5-4 face à Séville, celui d’un nouveau titre pour la bande à Messi, qui règne plus que jamais sur le monde du foot en 2015. Un match fou qui avait régalé les spectateurs, avec un retournement de situation invraisemblable de la part des Sevillistas. Moins d’un mois plus tard, le FC Séville n’effraie plus autant le monstre catalan.
Les Andalous occupent une bien triste 16e place du classement. Malgré un recrutement malin (Llorente, Konoplianka, N’zonzi, entre autres), les hommes d’Unai Emery n’ont gagné que deux matchs cette saison, face Mönchengladbach en Ligue des Champions et contre le Rayo Vallecano. Avant d’accueillir le Barça à Sanchez-Pizjuan, Séville doit faire sans Kakuta, Rami et Banega, mais pourra compter sur Llorente, absent contre la Juve en milieu de semaine. Privé du M de son MSN, le Barça se rend à Séville dans un état de forme contrasté. Les deux dernières victoires contre Las Palmas et le Bayer Leverkusen (2-1) n’ont pas rassuré après la claque reçu face au surprenant Celta Vigo (défaite 4 à 1). Le Barça, en cas de victoire, peut maintenir la tête de Séville sous l’eau et mettre la pression sur le Real.
Benzema et Ronaldo en grande forme pour faire taire Calderon
« C'est un attaquant différent, un buteur de qualité. Un numéro neuf différent. Ses mouvements créent de nombreux problèmes aux défenses adverses. Lui et Cristiano forment un super duo. » Les lauriers sont signés Rafa Benitez, à destination de Karim Benzema. Auteur de cinq buts en Liga, comme Ronaldo, l’attaquant français semble totalement épanoui avec le Real de Benitez. Ça tombe bien, puisqu’à l’heure d’affronter les riveux Colchoneros, Benzema a du retard. En 17 matches, le français n’a marqué qu’une fois contre l’Atlético de Simeone...
Son compère portugais de l’attaque et lui aussi en forme, même si contre Malaga il avait décidé d’arroser le public ou les stadiers (0-0). Avec les retours de Bale et Ramos, la Maison Blanche aura probablement son équipe type face à l’Atlético. Un Atlético bien classé (5e), mais qui reste sur deux défaites, contre l’actuel leader de la Liga, Villareal, et surtout contre Benfica à domicile en C1. Pour l’anecdote, Fernando Torres jouera là son 200e sous la tunique de l’Atleti, et marquerait son 100e but s’il faisait vibrer Vincente Calderon. Une défaite mettrait les hommes de Simeone à cinq points du rival, mais l’Argentin peut y croire : avant la défaite en quart de finale de la Ligue des Champions, son Atletico restait invaincu contre le Real depuis sept matchs.