- Premier League
- Florian Poras
Un Goodison Park plein à craquer, une ambiance géniale, des joueurs prêts à en découdre, toutes les conditions étaient réunies pour assister à un superbe derby de la Mersey entre Liverpool et Everton. Martin Atkinson siffle le coup d’envoi, et les Reds engagent l’attendue rencontre. Les coéquipiers de Mamadou Sakho, titulaire, dominent la première demi-heure mais la défense des Blues, notamment emmenée par un très bon Phil Jagielka, ne cède pas. Les Toffees reprennent ensuite l’ascendant sur les Reds, et se créent la véritable première grosse occasion de la rencontre. Sur un coup-franc de Barkley dans la boîte, Steven Naismith claque une tête puissante que Mignolet parvient à stopper grâce à un arrêt réflexe éblouissant. Le gardien belge, diplômé de Sciences Po (on vous aura appris quelque chose), réalise une nouvelle parade fantastique sur une frappe violente de McCarthy à peine deux minutes plus tard. Après une série d’occasions et une bonne domination, les Toffees se replient sur eux-mêmes et l’ancien de Burnley Danny Ings ouvre la marque pour les Rouges en claquant une tête sur corner qui punit un Tim Howard resté sur sa ligne. Goodison Park se tait. Pas pour longtemps. Cinq petites minutes plus tard, le stade exulte lorsque Romelu Lukaku inscrit son premier but depuis six mois grâce à une relance d’Emre Can dans ses pieds. Mignolet ne pouvait rien faire. Un but partout. Les joueurs rentrent aux vestiaires.
Le début du second acte est plutôt équilibré. Le ballon va d’une moitié de terrain à l’autre, mais les gardiens des deux équipes ne sont pas pour le moins inquiétés. Le jeu est plus haché, les tacles s’accumulent, la rivalité est percevable. Pas question de faire de cadeaux, c’est un derby de la Mersey s’il vous plaît. McCarthy côté Toffees et Lucas Leiva côté Reds vont d’ailleurs payer de leur agressivité et voir jaune. Le milieu offensif des locaux Ross Barkley inquiète pour la première fois depuis la reprise le gardien des Reds sur une frappe enroulée lointaine qui frôle le poteau droit. Lukaku lui répond en frappant fort sur Mignolet. Mais toujours un but partout. Le score ne bougera pas jusqu’à la fin de la rencontre. Un match nul qui ne fait pas vraiment les affaires de Brendan Rogers : ses hommes stagnent à la dixième place du classement, et pourraient être dépassés dans l’après-midi. Leur adversaire du jour occupe une bonne sixième position.