Joueurs symboliques en déclin, le problème des nouveaux entraîneurs ?

Joueurs symboliques en déclin, le problème des nouveaux entraîneurs ?
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Le cas Zlatan divise la France. Laurent Blanc doit-il mettre sur le banc le joueur le plus symbolique du renouveau parisien après l’arrivée des Qataris ? Il devrait, pour la simple et bonne raison que les parisiens ont une chance de gagner la Ligue des Champions cette année. Cependant, il faut des joueurs motivés et volontaires à 100%. Retour sur deux différents joueurs symboliques en déclin et la gestion de ces derniers par leur entraîneur.

Steven Gerrard, un capitaine exemplaire mais son mental lui a dit stop.

Une glissade dans l’un des matchs les plus importants de sa carrière et un cadeau à Luis Suarez en Coupe du Monde, Steven Gerrard est passé du grand espoir de remporter la Premier League et une chance de se qualifier en phrase finale de la CDM à la dépression en seulement quelques mois de 2014.

Retour de la Premier League, saison 2014/2015, Gerrard n’y est plus. Un niveau décevant et des supporters qui doutent de lui. Brendan Rodgers a l’intelligence de s’expliquer avec lui régulièrement et décide de le mettre petit à petit sur le banc. Par ailleurs, Gerrard avait déclaré dans son autobiographie (My Story) que Rodgers l’avait chargé de parler à certains joueurs susceptibles de rejoindre les bords de la Mersey, notamment Toni Kroos : « J'avais un rôle officieux au sein du club. Brendan (Rodgers) m'avait demandé d'essayer de parler à Toni Kroos » explique l’ancien capitaine.

Mais c’est Jordan Henderson, produit montant de la maison rouge, qui va devenir le parfait successeur en termes de positionnement et de capitanat. L’anglais réalise au final une bonne saison sur le plan individuel et devient par ailleurs l’un des meilleurs milieux anglais actuel. Liverpool annonce en janvier 2015 le départ de Steven Gerrard à la fin de la saison, après 17 années de service au club. Ses deux derniers matchs en guise d’adieu à Anfield Road et à toute l’Angleterre sont gâchés par des défaites 3-1 et 6-1, respectivement contre Crystal Palace et Stoke City. Gerrard fini tout de même meilleur buteur du club cette saison et s’envole vers de nouveaux horizons. Brendan Rodgers aura été un élément clé, il a su garder son calme et voir que la fin pour Gerrard était proche.

 Rooney, le capitaine qui jouera toujours sous Louis van Gaal ?

« L’infernal Wayne Rooney » pour reprendre les termes de Stéphane Guy, l’anglais n’est malheureusement plus l’ombre que de lui-même. Une confiance et un capitanat très (trop) vite donné à l’anglais par David Moyes, un geste perpétué par Louis van Gaal qui s’entête à le placer dans son XI de départ. « Mon capitaine joue toujours », ce sont les mots de Louis van Gaal dès son arrivée il y a maintenant plus d’un an. Entre le positionnement en 8, en 10 et en 9, Rooney aura été utilisé un peu n’importe comment la saison dernière.

Installé en début de saison en pointe puis en 10 pour ensuite retrouver la pointe, l’anglais en a déçu plus d’un et ce n’est pas une surprise pour l’illustre Sir Alex Ferguson. L’écossais avait récemment évoqué le fait que Rooney n’avait pas une bonne hygiène de vie pour être régulier vers la trentaine, il était juste capable de faire un éclair de génie de temps à autre (souvenir du rush face à Tottenham la saison dernière).

Et si Ferguson avait raison ? Les dernières statistiques de Rooney dans le récent derby le prouvent : 55% de passes réussies, 0 tirs cadrés et 0 occasions créées. Louis van Gaal est-il obligé de placer Rooney ? Cela serait une hypothèse plus que correct puisque Manchester United gère l’image du joueur anglais. Ce dernier rapporte d’immenses revenus à la marque United. Louis van Gaal, la Tulipe de Fer, qui avait notamment baissé son froc devant ses joueurs au Bayern pour montrer tout son charisme et son autorité, serait en train de se faire soumettre par les dirigeants mancuniens. Un manque de vision de la part du hollandais serait aussi à prévoir mais au vu de son immense carrière, comment cela serait-il possible ?

« La pression ? Rooney préfère la boire ! ». C’est la phrase que bon nombre de supporters aiment répéter pour narguer Rooney et cela n’est pas près de s’arrêter sans une prise de conscience de Van Gaal et une mise sur le banc pour l’anglais. Le jeu collectif de United ne pourra se développer avec un Rooney qui le ralentit.

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