Paris debout, malgré tout

Paris debout, malgré tout
Hervin Ongenda (Paris Saint-Germain)

Une semaine après le drame, les Parisiens (1er) se déplaçaient à Lorient, 7e du championnat. Deux équipes restées sur une victoire avant la trêve, avec une envie de jouer et de faire plaisir.

L’avant-match annonce déjà l’esprit dans lequel le match va être joué : maillots parisiens floqués « Je suis Paris » et ceux des Lorientais avec le logo tour Eiffel/ peace&love. Une Marseillaise chantée à l’unisson. Un lâché de 11 colombes en signe de paix et de liberté. Et une minute de silence parfaitement respectée.

Maintenant place au foot, place à la passion

C’est une équipe parisienne remaniée (Luiz, Lavezzi, Verratti, Di Maria et Pastore forfaits) qui donne le coup d’envoi. Et ce sont les Merlus qui prennent le match en main, avec des occasions pour Moukandjo (6e), Guerreiro (17e) et Jeannot (18e), toutes captées par Trapp. Mais bon, même avec des absents, quand Paris accélère, ça pique. C’est donc tout naturellement qu’Ongenda, première titularisation avec le PSG, marque son premier but (zlatanesque en plus de cela) en Ligue 1 (26e), sur un centre de Van Der Wiel. Et puis c’est ce même petit nouveau qui lance Ibra, qui lui centre parfaitement pour Matuidi qui conclut (32e) et célèbre les mains vers le ciel, en hommage aux victimes de vendredi dernier. Les Lorientais agonisent un peu, mais ne lâchent rien à l’image d’une belle reprise de Le Goff, écartée par le gardien allemand.

Les hommes de Ripoll réagissent en deuxième mi-temps, et jouent les contres avec plus de vivacité. Guerreiro est tout proche de réduire le score à deux reprises (51e, pas cadrée et 54e, déviée en tribune). Et malgré une aisance technique impressionnante, les Parisiens ne jouent plus aussi facilement qu’en première période. Les Merlus poussent et concrétisent grâce à Moukandjo, nouveau meilleur buteur de Ligue 1, sur un centre parfait de Philippoteaux. Les Lorientais tentent d’égaliser et le public du Moustoir pousse son équipe. En vain. Paris l’emporte et reste leader du championnat.

Mais ce qu’on retiendra surtout, c’est la passion et l’émotion qui unissaient le stade. Parce qu’un simple match de foot, ça rend des gens heureux. Et ce bonheur là, personne nous le prendra !

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