- Ligue 1
- Gilles Campos
Quand l’Olympique de Marseille affronte son voisin monégasque, le spectacle manque rarement à l’appel. Le match de ce soir n’a pas dérogé à la règle. Poussés par leur public, ce sont les Marseillais qui ouvrent le score. Un beau cafouillage à ne pas montrer dans les écoles de football, mais qui permet à Romain Alessandrini d’ouvrir le score (11e). Les hommes du coach Michel sont en feu. Et pour pimenter un peu le début de rencontre, ils décident de laisser une chance à leurs adversaires. Sur le côté gauche, Nkoudou fait une faute aussi bête qu’évitable qui permet à Coentrão de déposer le ballon sur le pied de Touré (18e). 1-1, le match est relancé. Et bizarrement, les Marseillais n’y arrivent plus. Contrôles ratés, passes manquées, tout y passe. Diarra tente de motiver les troupes. Rien n’y fait. Alors Touré décide d’en remettre une couche. Il récupère le ballon au milieu, petit une-deux avec Carillo avant de casser les reins au pauvre Karim Rekik et frappe à bout portant (39e). 2-1, les Marseillais sont sonnés.
À la pause, la gueulante de Michel fait son effet et les Blancs reviennent sur le gazon avec la rage au ventre. Pour égaliser, il n’y a pas 36 solutions. Alors les joueurs de l’OM s’appliquent à faire ce qu’ils font de mieux : les cafouillages. Sur un corner joué à deux entre Cabella et Alessandrini, Batshuayi hérite du ballon et inscrit son 10ème but de la saison (51e). Le match est relancé. Cinq minutes plus tard, Coentrão décide de remettre ça sur une merveille de coup franc. Heureusement pour les Marseillais, Mandanda tient la baraque d’une main ferme. Mais le Portugais est gourmand. Alors quand Echiejile réussit son premier centre du match, l’ancien du Real vient placer son coup de tête gagnant (72e). La bande à Lassana Diarra est sonnée. Michel fait rentrer Ocampos pour apporter le grain de folie qui manque devant. L’Argentin s’exécute. Cabella le lance en profondeur et sa frappe follement ratée se transforme en passe décisive pour l’infatigable GK Nkoudou (82e). 3-3, le match est fou. La dernière folie trouve logiquement sa place sur la dernière action du match, la frappe lourde de Lucas Silva, qui prend le chemin de la lucarne, est contré par le crâne d’Ocampos. En même temps, trois buts « cafouillage » en une soirée, c’est suffisant.
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