La punchline du coach, Episode 2 : José Mourinho

La punchline du coach, Episode 2 : José Mourinho
José Mourinho

Impossible de parler d'adeptes de la punchline sans évoquer le cas Mourinho. L'entraîneur des Blues a peaufiné sa maîtrise en la matière au fil des saisons, de Porto à Stamford Bridge en passant par l'Inter et la Maison Blanche madrilène. Quand José fait du Mourinho.

“Sir Alex est triste et je le comprends. Moi aussi je serais triste aussi si mon équipe était si clairement dominée par une formation qui n'a été bâtie qu'avec 10% de mon budget" (Mars 2004, FC Porto)

“Nous avons des joueurs de top niveau et, désolé d'être arrogant, un manager de top niveau” (Juin 2004, FC Porto)

"Si j’avais voulu travailler tranquillement, je serais resté au Portugal. Là-bas, il y a de jolies chaises bleues, la Ligue des champions, Dieu et juste après lui, moi." (septembre 2004, Chelsea)

“Un jour, quand on perdra, ce sera férié national mais on est préparé pour cela…” (Octobre 2005, Chelsea)

“Maintenant, les supporters de Benfica et du Sporting m’aiment beaucoup ! Parce que comme je suis parti, ils ont enfin des chances de gagner le championnat.” (Avril 2005, Chelsea)

"Barcelone est une ville très culturelle, avec de nombreux théâtres, et ce garçon (Lionel Messi, ndlr) a très bien appris à jouer la comédie." (Février 2006)

“Je préfère jouer avec 10 joueurs que de mettre sur le terrain un joueur en retard pour prendre le bus" (Avril 2006)

“Nous avons des joueurs de top niveau et, désolé d'être arrogant, un manager de top niveau" (Juin 2007)

"Ce serait bien que le juge de touche s’explique et qu’il donne les raisons pour lesquelles il a refusé ce but car il est le seul à les connaître. Tout le stade a vu que le but était valable. De toute façon, j’attends son appel pour qu’il me présente ses excuses." (Septembre 2007, Chelsea)

"Les centres de formation français me plaisent. Sous tous leurs aspects : tactiques, mentaux et physiques... Un footballeur africain formé en France, comme Didier Drogba ou Michael Essien par exemple, c'est l'idéal." (Septembre 2010, Real Madrid)

"Je donne trop aux équipes que j'entraîne pour aller ensuite chez le rival. Je ne pourrais pas entraîner la Juve, parce que j'ai tout gagné avec l'Inter. Du coup je ne pense pas que j'entraînerai à nouveau le Barça." (Février 2011, Real Madrid)

"Si vous voulez être hypocrites c'est votre problème, moi, je préfère être le punchingball des lâches mais dire des vérités qui dérangent. Je suis né et je mourrai comme ça : avec la tête haute et sans avoir peur de dire la vérité." (Mars 2011, Real Madrid)

"Merci. C'est vrai, je suis un entraîneur de titres." (Avril 2011, Real Madrid)

“Si je devais me noter sur 10, je me mettrais un 11." (Mars 2011, Real Madrid)

"PSG ou Barcelone ? Je souhaite que mes amis se qualifient. J'ai beaucoup d'amis à Paris. Mais pas à Barcelone" (Avril 2013, Real Madrid)

"Si je suis autant critiqué c’est de ma faute. J’ai mal habitué les gens. J’ai mis la barre trop haut en gagnant trop partout où je suis passé." (Mai 2013, Real Madrid)

“Si le club veut me licencier, il doit me licencier parce que je ne suis pas prêt à partir. [...] S’ils me virent, ils virent le meilleur entraîneur de leur histoire et ils donnent le message que c’est l’entraîneur qui est coupable des mauvais résultats. Je ne vais pas fuir mes responsabilités, renier mes convictions." (Octobre 2015, Chelsea)

Et ses homologues entraîneurs de se lâcher...

Marcello Lippi: “Il est tout simplement irrespectueux envers ses compères et les autres clubs” (2009)

Franz Beckenbauer: “Il est grossier et impoli. Ce n’est pas parce que l’on porte des pulls en cachemire que l’on est un gentleman.” (2011)

On espère que José continuera de nous régaler en conférence de presse, ad vitam eternam. 

 

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