- Euro 2016
- Guillaume Drevet
Composition du chapeau
C'est certainement un peu la soupe à la grimace pour les Espagnols suite au tirage de l'Euro français. Si contrairement à la Belgique, les partenaires d'Andrés Iniesta ont échappé à l'Italie, le chapeau 2 leur a fait hériter du deuxième plus gros morceau, la Croatie d'Ivan Rakitic. Et puisque leurs malheurs ne s'arrêtent pas là, ils ont également tiré la République Tchèque, gros danger issu du chapeau 3 et l'équipe qu'il fallait éviter dans le chapeau des nations supposées les plus faibles : l'imprévisible Turquie qui a notamment fait beaucoup de mal aux Pays-Bas lors de qualifications.
Le match qui claque : Espagne-Turquie
La Turquie sera donc très surveillée lors de son match face à l’Espagne le 17 juin à Nice. Déjà parce qu'elle va drainer ses supporters chauds bouillants dans la capitale azuréenne, ce qui risque de faire vibrer l'Allianz Riviera comme rarement depuis sa construction. Mais aussi parce que l'Euro a manqué à la Turquie, elle qui avait rallié les demi-finales de l'édition 2008. Si l'on rappelle sa place de 3ème à la Coupe du monde 2002, la vérité que doivent garder en tête les Espagnols, double tenants de l'Euro, est la suivante : sur ses deux derniers tournois internationaux, l'armada turque a toujours rallié le dernier carré. Une équipe à part.
Le match qui pourrait nous étonner : République Tchèque-Croatie
Le duel entre la République tchèque et la Croatie est porteur d'espoirs en terme de spectacle car chaque formation dispose d'uns avoir-faire sur la scène européenne et pourtant, c'est l'affiche qu'on a désigné comme étant la moins alléchante dans ce groupe D. C'est dire. Portée par un groupe plein d'enthousiasme, la Croatie avait étonné son monde lors de son dernier tournoi sur les terres françaises lors du Mondial 1998. La République Tchèque quant à elle était en demi-finale de l'Euro en 2004, terrassée qu'elle fut alors par la surprise grecque.
Le top 3 des stars du groupe
Qui dit groupe alléchant dit forcément contingent de stars pour le faire briller. Tous les yeux seront donc légitimement tournés vers Andres Iniesta puisque le héros du Mondial 2010 joeura très probablement son dernier tournoi international dans l'hexagone avec une envie légitime de tout rafler. On attend aussi beaucoup d'Arda Turan, le milieu de terrain turc, qui ne peut pas encore jouer avec le Barca, même si on ne doute pas de ses performances futures dès lors qu'il aura repris la compétition. Le troisième joueur attendu sera sans nul doute le gardien casqué tchèque, Petr Cech, qui a fait un très bon début de saison dans son nouveau club anglais, Arsenal.
Le prono de la rédaction
L'Espagne espérait un meilleur tirage pour se rassurer. Pour se rassurer ? Oui parce qu'elle reste sur un échec retentissant lors du Mondial 2014 qu'elle avait quitté dès le premier tour. Et il n'est jamais facile de se relancer, surtout que comme au Brésil, les Ibériques aborderont la compétition dans la peau du tenant du titre. Une pression qui pèsera sur les épaules rouges et qui nous laisse à penser que la Croatie et son milieu de terrain 5 étoiles pourrait se frayer un chemin en tête de la poule. Irrésistible en phases finales, la Turquie pourrait avoir son mot à dire pour aller chasser une place qualificative en huitièmes de finale. La rédaction met en tout cas une petite pièce sur elle. Et vous ?