Paris finit l'année en beauté

Paris finit l'année en beauté
Zlatan Ibrahimovic (Paris Saint-Germain)

Pour son dernier match de Ligue 1 en 2015, le Paris-Saint-Germain est allé s'imposer facilement sur la pelouse de Caen (0-3) qui n'a rien pu faire face à l'aisance des hommes de Laurent Blanc.

Le Stade Malherbe de Caen était pourtant prêt. Prêt à tenter, comme tous ceux avant lui, de réussir l'exploit de tenir tête voire de battre l'ogre parisie qui alignait ce soir un classique 4-3-3 avec Matuidi, Motta et Verratti pour soutenir Di Maria, Ibrahimovic et Lucas. Mais l'armada du PSG fut bien trop puissante pour que les petits Caennais, pourtant une des belles suprises de cette première partie de saison, puissent résister à l'ardeur des blanc et rouge. 

Les Parisiens attaquent très fort ce début de rencontre. Dès le premier quart d'heure de jeu, la maladresse Caennaise paie cash : suite à un centre de Lucas, Ben Youssef relance de façon hasardeuse dans l'axe, ce qui permet à Di Maria de temporiser et d'envoyer le ballon au fond des filets (16', 0-1). 

Cinq minutes plus tard, un triple arrêt de Vercoutre a mis Malherbe dans tous ses états : une première frappe d'Ibrahimovic est contrée par le portier normand, le ballon revient sur Lucas qui tente sa chance un peu excentré, la main gauche de Vercoutre est ferme et réagit parfaitement. Zlatan à la récupération, son tir cogne la transversale et retombe en cloche. C'est alors qu'il tente un geste dont lui seul a le secret, un retourné acrobatique de toute beauté, détourné du pied gauche par Vercoutre façon Titi Omeyer. Malheureusement, action non-concrétisée par les parisiens mais qui sera à l'image de toute la suite de la rencontre. Ils tentent des choses, s'amusent avec le ballon, dominent leur adversaire (78% de possession à la mi-temps) et se font plaisir collectivement, dans un style de jeu rappelant celui du Bayern entre autres. 

Avant la pause, c'est le coup de grâce. Marco Verratti, qui a illuminé la rencontre de part son aisance technique & ses petits gestes qui font la différence, talonne pour Di Maria qui avance et donne le ballon à Lucas. À l'entrée de la surface, il est contraint de remettre le ballon à Zlatan aux 25 mètres qui, d'un superbe mélange de puissance, d'équilibre et de précision mystifie Vercoutre d'une énorme demi-volée flashée à 97 km/h. Il propulse le cuir en pleine lucarne, le portier du SMC reste immobile face au  90e but en Championnat du géant suédois (36', 0-2), un de ses plus beaux.

Au retour des vestiaires, c'est une nouvelle fois Angel Di Maria, le numéro 11 du PSG qui va s'illustrer. Distributeur de ballons dans tous les sens depuis le début de la rencontre, il est la véritable clé de voûte de son équipe, celui par qui toutes les actions passent. Sa complicité avec Verratti est également à noter, les éclairs de génie des deux joueurs ayant fait vibrer le stade plus d'une fois. Cinq petites minutes après la reprise, Maxwell centre depuis l'aile gauche de la surface caennaise. Lucas rabat trop sa tête, qui rebondit et permet au milieu offensif argentin de placer un extérieur du pied qui vient lober Vercoutre en toute délicatesse (50', 0-3).

Un penalty offert aux Caennais à la 85e minute ne leur permettra même pas de sauver l'honneur : Kevin Trapp détourne la tentative d'Andy Delort, le score restera sans appel : 3-0, et une dernière démonstration des Parisiens hors de leurs bases, avant de partir sereinenement en vacances.

Le PSG termine donc cette première partie de saison avec 51 points et bat le record historique de 50 points du Grand Lyon de 2006-2007. 
On aurait pu leur remettre le trophée dès ce soir... 



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