- National
- Vivien Seiller
Depuis le stade de la Meinau.
" Oubliez la fin d'année : réagissez ! " Après trois défaites consécutives, le message du public strasbourgeois à destination de ses joueurs a au moins le mérite d'être clair. D'entrée, les Alsaciens tentent de mettre du rythme mais s'exposent aux contres Belfortains. Il faut alors attendre la 13' minute pour voir la première occasion strasbourgeoise. Sur un coup-franc rentrant, Lienard oblige Veron à claquer le ballon au dessus de sa barre. Quatre minutes plus tard, la recrue Bouanga est à la retombée d'un centre de N'dour mais son centre-tir est dégagé par la défense belfortaine (17').
Peu avant la demi-heure de jeu, le même Bouanga profite d'un duel perdu par Josse pour se présenter face à Veron mais le gardien belfortain repousse la frappe du néo-Strasbourgeois (29e).
Les hommes de Duguépéroux vont finalement ouvrir le score à la 40'. Sur un coup-france frappé de la gauche vers la droite, le ballon dévié arrive jusqu'à Blayac qui trompe Veron et retrouve le chemin des filets après cinq matches sans but (1-0).
Belle première pour Bouanga
Le match repart sur les mêmes bases au retour des vestiaires. Strasbourg fait le jeu et est même proche de doubler la mise mais Veron repousse la frappe de Lienard (53').
Des Strasbourgeois plus entreprenants mais qui ne parviennent pas à faire le break. En face, Belfort se contente de quelques opportunités plus ou moins tranchantes, comme une tête non cadrée de Regnier à la 71'. Dans la foulée, Kanté place une belle frappe du plat du pied à l'entrée de la surface mais Veron se détend bien (72').
Plus les minutes tournent et moins les belfortains parviennent à ressortir le ballon, étouffés par une belle équipe de Strasbourg. Et c'est donc logiquement que Bouanga, auteur d'un bon match, va mettre le Racing à l'abri. Sur le côté droit de la surface, il trompe Veron d'une frappe croisée et fait chavirer les 14 000 spectateurs de la Meinau (2-0, 88'). Belfort s'incline pour la deuxième fois de la saison. Strasbourg prend logiquement les commandes du National.