Lyon se rate, Paris file et l’OM souffle

Lyon se rate, Paris file et l’OM souffle
Georges-Kévin Nkoudou, l’un des trois buteurs marseillais à Caen

Le Stade Rennais inscrit quatre buts dans le même match, Bouna Sarr marque, Diabaté se réveille, qui a dit que notre belle Ligue 1 manquait de surprises ? Retour sur cette 21ème journée de championnat où le PSG a failli faire match nul.

C’est une espèce rare, et elle s’est complètement éteinte samedi dernier. Pour info, il s’agit de ceux qui croyaient encore au suspense pour le titre de champion de France. Certes, le PSG a un petit coup de mou en ce début d’année, les Toulousains voulaient donc en profiter. Ben Yedder touche la barre, Braithwaite bute sur Marquinhos, et à la fin, c’est Zlatan qui marque. Ainsi va la vie. Même lorsque les Parisiens galèrent face au 19e du championnat, ils finissent pas l’emporter. Les hommes de Dominique Arribagé pourront s’en vouloir, ils restent bloqués dans les profondeurs du classement (19e). D’autant plus qu’il y avait un coup à faire. Guingamp (18e) a concédé le nul face à Nantes (11e), idem pour Reims (17e) face au Gazélec (13e), malgré un excellent Nicolas De Preville. Bastia (15e) est la seule équipe mal classée ayant réussi à battre un concurrent direct, Montpellier (16e), avec un petit 1-0. Du coup, tout le monde reste plus ou moins à sa place et rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode de « Qui descendra en Ligue 2 avec Troyes ? ».

« Respecte un peu tes adversaires »

Car oui, il faut le dire. Autant le PSG est déjà champion, autant les Troyens sont déjà condamnés. Du coup, ils jouent pour le plaisir. Camus offre même un peu de ce plaisir aux supporters avec une merveille de frappe aux 20 mètres qui vient crucifier Costil. Mais les hommes de Claude Robin ne sont pas derniers pour rien. Rennes finira par l’emporter 4-2 et retrouve ainsi la 6ème place. À trois petits points du podium. Un podium qui a changé ce week-end. Les équipes sont les mêmes, mais Monaco, grâce à sa victoire tranquille au Moustoir (2-0), reprend la place de dauphin. Les Lorientais n’y arrivent plus (aucune victoire en Ligue 1 depuis le 5 décembre, ndlr) et passent dans la seconde partie du tableau (12e). Si les hommes de Jardim montent sur le podium, c’est que les Angevins sont tombés sur plus fort qu’eux à l’Allianz Riviera. En fait, ils ont surtout eu le malheur de tomber sur Hatem Ben Arfa. Malgré quelques mauvais choix, la pépite de l’OGC Nice (4e) a éclaboussé le match de sa classe. Au final, deux pénaltys pour Hatem, zéro point pour les hommes de Stéphane Moulin (2-1) et un match pas si glamour au vu du classement des deux équipes. Le fait marquant s’est déroulé en zone mixte lors des interviews d’après-match, lorsque Saïd Chabane, le président angevin, a demandé à l’enfant terrible du football français de « respecter un petit peu plus ses adversaires ». Affaire à suivre.

Caen n’y arrive plus

Depuis le 29 novembre dernier, les Caennais (7e) n’ont pas remporté un seul match de championnat. La venue de l’OM à d’Ornano faisait donc d’occasion parfaite pour briser cette série noire. Les Marseillais traversent également une mauvaise passe. Et pourtant, ils ont fait le boulot (3-1). La réduction du score de Rodelin n’aura rien changé puisque Bouna Sarr (oui, Bouna Sarr) a mis fin à tout suspense en fin de match. La bande à Lassana Diarra revient à un point de son adversaire du jour et remonte en première partie de tableau (8e). Et ils ne sont pas les seuls à faire leur retour ! Les Bordelais aussi (10e). Plus étonnant encore, c’est ce bon vieux Cheick Diabaté qui redonne le sourire à son coach Willy Sagnol grâce à sa tête gagnante. Le géant malien met ainsi fin à la série de 8 matchs sans défaite des Lillois (14e) au terme d’un match assez difficile à regarder (1-0). Et quoi de mieux pour finir cette 21ème journée qu’un bon derby ? Rien. Les Stéphanois sont certainement du même avis. Les Lyonnais, un peu moins. Vous l’aurez compris, les Verts se sont imposés à Geoffroy-Guichard sur la plus petite des marges (1-0). Les hommes de Genesio ont pourtant dominé la partie avec 71.6% de possession. Mais Söderlund est passé par là. Lacazette, lui, a quasiment été invisible. Et il ne peut plus dire que c’est la faute de Beauvue… 

 

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