- Ligue 1
- Maxence Cuenot
Un classement surprenant mais homogène
Serré, très serré même. Outre le PSG qui à la tête dans les nuages avec 57 points et zéro défaites, les autres clubs sont des “petits concurrents“. Les grandes équipes ne sont pas au rendez-vous. Certes Monaco est deuxième, mais le club ne s’envole pas pour autant malgré son budget de 240 millions d’euros. Avec 21 points en moins que le leader parisien, c’est avec peine que le club du Rocher s’accroche au podium. Angers est la surprise de la saison. Le promu de Ligue 2 a réussi à montrer son potentiel et a su profiter des mauvais résultats des autres équipes. C’est avec logique que le club mérite la deuxième place. Nice, emporté par un Hatem Ben Arfa en feu (meilleur dribbleur d’Europe) est quatrième. Les Stéphanois misent sur leurs jeunes et occupent la cinquième place du classement. Quant aux équipes phares de la Ligue 1, telles que Marseille, Lyon, Bordeaux ou bien Lille, c’est décevant… Les trois premiers sont classés à la huitième, neuvième et dixième place avec 29 points chacun. Loin les années bonheur ou ils se disputaient la première place. Aujourd’hui on a plus l’impression qu’ils jouent le maintien que le titre ou que l’Europe. Le LOSC est en quatorzième position, certes victime d’erreurs d’arbitrage, mais les hommes de Frédéric Antonetti doivent reprendre du poil de la bête pour parvenir à sauver leur saison. A la seizième place on retrouve les Champions de France 2011/2012 : Montpellier. En plein doute, la défaite face à l’OM en Coupe de France n’arrange pas les choses. Ils restent à 1 point de la zone de relégation. En bas du classement, sans surprise, c’est Troyes. Avec aucune victoire, huit matchs nuls et treize défaites les Troyens stagnent à 8 points. Donc entre la lanterne rouge et le leader il y a 49 points. Entre Toulouse, avant-dernier, et Caen, septième, il y a 10 points. Monaco, deuxième, n’a que 16 ponts d’avance sur le TFC. Incroyable non ?
Entraineur : un poste précaire
L’entraineur c’est le bouc émissaire quoiqu’on puisse dire. En cas de mauvais résultats le fautif c’est lui. Toujours en première ligne, il ne récolte pas souvent les fruits de son labeur. Quand l’équipe gagne son rôle est minimisé. Continuellement sous les feux des critiques il doit toujours avoir le bon mot et savoir créer un lien avec ses joueurs ou son président. Cette saison 2015/2016 est un vrai calvaire pour ces personnes en voie de disparition. Tout commence avec Marseille, le soleil était pourtant au rendez-vous à la Canebière. Marcelo Bielsa était l’idole du public, il était l’homme qui avait réussi à mener l’OM au pied du podium (4ème place donc Ligue Europa). Pourtant le 8 août, il annonce en conférence de presse, juste après la défaite 0-1 face à Caen, qu’il démissionne suite à des désaccords avec les dirigeants. Première journée de Ligue 1, première défaite de Marseille et plus d’entraineur. Il faut attendre le 11 novembre pour assister à un nouveau départ, et c’est celui du nouvel entraineur de Lille, Hervé Renard. Mais l'équipe ne compte que deux victoires et son attaque, avec seulement 7 buts, est la deuxième plus mauvaise du championnat. Renard prend la porte au bout de six mois. La prochaine victime des mauvais résultats est Jean-Marc Furlan. L’homme fort du ES Troyes AC est éjecté le 3 décembre 2015 pour avoir conduit le club au bas-fond de la Ligue 1 avec aucune victoire. S’ensuit Hubert Fournier pour l’Olympique Lyonnais et Philippe Montanier à Rennes qui se fit piquer son poste par Roland Courbis. Comme quoi les coups bas arrivent également dans le football.
L’arbitrage, une catastrophe
Oui catastrophe, du jamais vu même. Entre les pénaltys jamais sifflés et ceux sortis de nulle part, on frôle le ridicule. Prenons l’exemple de Lille, le LOSC ne compte que 7 points au classement de la Ligue 1 au bout des sept premières journées. Sauf que les Dogues devraient en avoir le double (14) et figurer à la 7e place du classement. A contrario, c’est Nantes qui profite de ces erreurs. Autre exemple : le match Montpellier-Guingamp (18ème journée de Ligue 1). Pénalty oublié pour Montpellier : L’arbitre devait sanctionner d’un pénalty la main de Lemaître qui laisse visiblement son bras sur la trajectoire du centre adversaire. Et but également refuser pour Montpellier : Les images démontrent que le but de Ninga n’aurait pas dû être accordé par M.Moreira, puisque Camara était hors-jeu sur l’action. Bien sûr on pourrait citer Clément Turpin, homme très sensible qui distribue généreusement des biscottes jaunes et rouges. Pas étonnant que les arbitres Français ne soient pas retenus dans les compétitions internationales.
Donc oui, pour l’instant cette saison 2015/2016 est l’une des pires de Ligue 1 ou rebondissements et intensité ont disparus.