- Ligue 1
- Alan Bernigaud
Nice nouveau dauphin du PSG
En possibilité de se hisser à la seconde place du classement devant leurs voisins monégasques en cas de victoire face aux Merlus, les hommes de Claude Puel n’ont pas rater le coche. Pourtant, ce sont les Lorientais qui ouvrent le score, contre le cours du jeu, grâce à Yohann Jouffre sur un contre éclair mené par Jeannot (24e). Irrité par ce but, l’inévitable Hatem Ben Arfa va scorer pour la dixième fois de la saison en championnat d’une frappe dans le petit filet après un une-deux avec Koziello (35e). Le même Vincent Koziello va lui aussi tromper Benjamin Lecompte d’une de mi-volée sur un centre de Germain juste avant la mi-temps (44e). En seconde mi-temps, Raphaël Guerrero va tenter de mener un vent de révolte, mais Yohann Cardinale va bien capter sa frappe (59e) avant que Didier Ndong ne tire juste au-dessus (86e) et surtout que Maxime Barthelmé ne voit sa tentative frôler le poteau (90e).
Bordeaux sauve le nul de justesse
Mieux ne valait pas arriver en retard à la Beaujoire pour ce choc entre Nantes et Bordeaux. Kolbeinn Sigthorsson n’a besoin que de quelques secondes de jeu à peine pour récupérer le ballon dans les pieds de Guilbert avant de s’en aller ajuster de l’intérieur du pied un Cédric Carrasso impuissant (1ère). Parvenus à assumer d’entrée leur adversaire, les Nantais poussent pour faire le break à l’image de Bedoya (8e) et Dubois (14e). Alejandro Bedoya va tout de même parvenir à trouver le chemin des filets d’une belle tête lobée après un bon centre de Lenjani (31e). Ce deuxième but va mettre un coup sur la tête aux Bordelais, mais le discours de Willy Sagnol à la mi-temps parvient à les remotiver. Ainsi, dès la 46e minute, Cheick Diabaté place une tête surpuissante à bout portant que parvient à détourner in extremis Rudy Riou du bout du pied. L’attaquant malien va être imité dans la foulée par Diego Contento qui se signale d’une lourde frappe que parvient à capter Riou (53e) avant d’avoir de nouveau à s’imposer sur une frappe de Ounas (60e). Cheick Diabaté va réussir à réduire la marque d’une tête sur un coup-franc lointain de Vada (84e) avant que Lorik Cana ne trompe son propre gardien à la dernière seconde en déviant le ballon de la tête un corner adverse (92e).
Guingamp se sort de la zone rouge grâce à la nervosité bastiaise
Dans ce match entre mal classé, pas grand chose à se mettre sous la dent en première mi-temps mis à part le claquage de Djiku à la 16e minute et des tentatives de Dorian Levêque (28e) et de Yannick Cahuzac (44e) qui passent toutes deux largement à côté. En seconde période, le jeu s’accélère côté bretons avec deux tentatives sérieuses coup sur coup d’abord avec une tête de Kamano qui frôle le poteau (48e) et une frappe des 30 mètres de Thibault Giresse qui heurte la barre transversale (50e). L’EAG va de nouveau toucher le montant à la 68e minute avec une frappe enroulée de Nicolat Benezet qui finit sa course elle aussi sur la barre (64e). Le match va s’emballer trois minutes plus tard avec l’expulsion directe de Floyd Ayité pour un méchant tacle par-derrière et les deux pieds décollés sur Giresse (67e). Malgré cette expulsion, les Bretons ne vont pas réussir à tromper Leca avant que Palmieri ne déséquilibre Jimmy Briand dans la surface à la 92e minute. Fou de rage, Yohann Cahuzac en bon capitaine va alors agripper à deux mains l’arbitre et recevoir lui aussi un carton rouge direct pour ce geste. Impassible, Thibault Giresse va transformer le penalty et ainsi sortir son équipe de la zone rouge (94e).
Caen accable Montpellier et lance enfin son année 2016
Le chiffre à retenir à La Mosson ce soir, c'est 3. Et il n'a rien à voir avec une statistique du match qui a opposé Pailladins et Malherbistes ou même avec l'équipe de Montpellier. Non. 3, c'est en fait désormais le nombre de succès qu'il manque à Caen pour aller accrocher la barre symbolique du maintien généralement fixée à 42 unités. 3x3, oui, le compte est bon. Avec 16 matches au programme, c'est confortable. Il faut dire qu'après une première partie de saison canon, les hommes de Patrice Garande étaient dans le dur à l'image d'un Andy Delort muet depuis presque deux mois. Sans victoire depuis un déplacement à Bordeaux fin novembre (1-4), les Malherbistes ont renoué avec le succès alors que Montpelllier avait attaqué par le bon bout en scorant par l'intermédiaire de Ramy Bensebaini lors d'un cafouillage suite à un corner. Sans Damien Da Silva en délicatesse avec son corps, la défense caennaise n'a plus tant d'assurance. Mais sans Courbis, parti sur le banc de Rennes, le MHSC a légèrement perdu sa trajectoire ascendante après un début de saison manqué. Résultat des courses, Montpellier a attaqué de façon désorganisée alors que les Caennais défendaient maladroitement mais au courage. C'est finalement sur deux contres, grâce à Ronny Rodelin, buteur d'une reprise du droit en première période puis par Andy Delort d'une frappe en pivot que les Caennais ont renversé la vapeur. Les revoilà 6èmes, blottis derrière le podium alors que les Sudistes sont à la merci de la zone rouge en cas de victoire rémoise demain contre Saint-Etienne (17h).
Troyes et Cabot font tomber Lille
La venue de Troyes au stade Pierre Mauroy s’annonçait comme la possibilité de prendre 3 points facilement pour les Lillois. Mais la soirée a terminé en vrai cauchemar pour les joueurs de Fred Antonetti. Tout commençait cependant comme prévu, les Dogues menaient la danse, avec un Boufal en forme et inspiré. Sidibé, a failli montrer une nouvelle fois qu’il était un vrai défenseur buteur en fracassant la transversale de Bernardoni. C’est finalement Sofiane Boufal qui finissait de concrétiser la domination des Nordistes sur pénalty, après une faute de Camus sur Corchia. Le scénario semblait se répéter en seconde période, avec un petit évènement : le retour de Morgan Amalfitano dans notre bonne vieille Ligue 1 après des expériences anglaises mitigées. Voilà pour l’anecdote. Sur le terrain, c’est Troyes qui montrait finalement qu’il ne descendra pas en L2 sans se battre. En deux minutes (78e puis 80e), Jimmy Cabot s’offrait un doublé qui n’a fait bien mal aux Dogues. Sofiane Boufal, meilleur Lillois ce soir, était remplacé peu après, comme un symbole pour le LOSC. Jessy Pi, après une action litigieuse, offrait un troisième but aux Troyens, finalement vainqueur 3 à 1. Comme quoi, la ténacité paye.
Par Louis GODEFROY, Aurélien RENAULT et Alan BERNIGAUD