Es-tu un vrai footballeur ?

Es-tu un vrai footballeur ?
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Oui, toi, là. Tu taquines le ballon tous les dimanches et enchaînes les jongles plus rapidement qu’Anthony Gatto. Mais cela fait-il de toi un vrai footballeur ? Viens, on vérifie !

Les filles seront toutes d’accord avec ce constat, il en faut peu pour qu’un homme se prenne pour un footballeur, un vrai. Ce n’est pas une critique, hein, loin de là, nous on a envie de toiser Cyril Lignac et de le mettre au chômage dès qu’on réussit une fournée de muffins. Mais il y a quand même certains signes qui ne trompent pas.

1. Ce week-end, tu as inscrit le but de la victoire, sur coup-franc, à la 90e. Tu décrirais ton but comme :

  1. Sublime. Il mériterait sa place parmi les nommés du prochain prix Puskas.
  2. Sympathique. Comme quoi, ça n’est pas inutile de travailler les frappes enroulées à l’entrainement. Merci coach !
  3. Chanceux. La tête de ta mère, c’était pas du tout la trajectoire que tu envisageais pour le ballon.


2. Ta réaction une fois que tu as vu que le gardien était battu :

  1. Normale. Trois pas chassés, une roue, un double salto avant et réception en grand écart.
  2. Modeste. Tu as souri et répondu à tes coéquipiers en transe que c’était grâce au vent.
  3. Non contrôlée. Tu as couru vers ta mère et tu l’as remerciée de t’avoir donné la vie.


3. Invité à la minute sport de ton JT local (sois lucide, le CFC, c’est pas encore pour tout de suite), tu décides de la jouer :

  1. Original. Tu ressors la tenue complète de ton mariage (ou de celui de tonton Michel), tu dépareilles avec un tee-shirt publicitaire, le nœud papillon du costume de clown de ton neveu et les chaussettes de ta meuf.
  2. A la cool. Tu fais péter ton plus beau jogging/pyjama.
  3. Simple. Et tu laisses maman choisir pour toi.


4. Au cours de l’interview, le journaliste te demande qui est ton modèle. Tu réponds :

  1. Ni Dieu, ni maître, ni modèle. Mais s’il faut vraiment donner une réponse, tu dirais toi parce que t’en connais pas beaucoup des mecs qui seraient allés décrocher l’araignée tissant sa toile dans la lucarne comme tu l’as fait. Surtout que depuis, le gardien t’adule. Arachnophobe, il n’osait plus rentrer dans la cage.
  2. Ton capitaine, Gérard. 35 ans de Promotion d’Honneur et jamais un tacle plus haut que la hanche.
  3. Florian Thauvin. Non, tu déconnes. Ta mère (et en plus, tu es drôle)


5. Sinon, côté capillaire c’est :

  1. Du Vassily Kandinsky, de l’art abstrait dans sa plus belle expression. Ton coiffeur a fait fortune grâce à toi, il va maintenant faire ses courses au supermarché du village en Cadillac et délaisse le PMU. Après la coupe Ballon d’or, il t’a dessiné au rasoir le stade de tes exploits avec des reflets blonds, blonds sales, roux et châtains. Une putain d’œuvre-d’art.
  2. Une friche légèrement maîtrisée. Un coup de peigne à gauche et un coup de peigne à droite. De toute façon, l’humidité te fait friser.
  3. Maman qui s’en occupe. Un poil plus court sur les côtés, elle sait te mettre en valeur depuis 1991.

 

Résultats.

Compte le nombre de a, b et c (comme on sait que t’es footballeur et pas mathématicien, on s’est arrêté à 5 questions. De rien)

Tu as une majorité de a :

Ah ça, pour être un footballeur, tu es un vrai footballeur. Ou du moins, tu es persuadé de l’être. Pas sûr que ce soit le cas de toute ta famille mais qui s’en préoccupe ? Continue à nous régaler champion.

Tu as une majorité de b :

Footballeur, tu l’es. Simple et vrai, tu l’es aussi. T’es le coéquipier parfait qui prête son short au latéral gauche quand il a oublié le sien. Quitte à jouer en slip. Mais tu t’en fous, t’as rien à cacher. Un footballeur vrai, on te dit. CQFD.

Tu as une majorité de c :

Evidemment que tu es un vrai footballeur ! C'est maman qui l’a dit.

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