- Ligue 2
- Vivien Seiller
Le temps passe. Les journées défilent. Et Sochaux est là, scotché à la 19e place. Toujours au même point. Inlassablement, les mêmes erreurs se répètent. Match après match. Journée après journée. Hier face à Dijon, les plus fervents supporters croyaient pourtant dur comme fer à une victoire. La première en 2016. Mais il n’en fut rien. Le mal est trop profond pour ce FC Sochaux là. Les hommes d’Albert Cartier menaient pourtant 2-1 au bout du temps réglementaire. Un match courageux sur un terrain indigne du niveau professionnel. Sochaux avait su faire face à ces conditions difficiles devant un leader en manque d’inspiration. Emmenés par un très bon Hadi Sacko (un pénalty provoqué, une passe décisive), ils avaient fait le plus dur et menaient 2-0 grâce à Martin et M'bombo. Mais un but contre son camp de Tardieu et, surtout, une tête rageuse de Thiam dans le temps additionnel ont renvoyé les Doubistes d’où ils venaient, avec un maigre point en poche. Sportivement parlant, la performance du soir peut laisser penser que l’avenir sera moins sombre. Mais pour chasser les nuages et voir le ciel s’éclaircir, il faudra encore faire plus. Les chiffres sont éloquents. Depuis le début de saison, Sochaux a perdu des points à neuf reprises après avoir ouvert le score.
Alors certes, les supporters peuvent légitimement faire part de leur colère face à l’opacité de Monsieur Li et de sa gestion. Mais les joueurs ont leur (grande) part de responsabilité dans la direction que prend le FC Sochaux. Et la fin de match tendue (expulsion de Hadi Sacko pour un geste d’humeur) ne va pas arranger les affaires d’Albert Cartier. A l’issue du match face au Red Star la semaine dernière, le coach avançait que, parfois, le couvercle du cercueil pouvait devenir une planche de salut. On aimerait le croire. Reste à espérer que les clous ne sont pas déjà trop enfoncés…