- Ligue des champions
- Mathieu Fontenelle
Arsenal reçoit sa bête noire, le FC Barcelone
Arsène Wenger, a pris l’habitude depuis quelques années de jouer contre Pep Guardiola dès les huitièmes de finale. En effet, deux fois en 2009 et 2010, contre le FC Barcelone, et deux fois en 2013 et 2014 contre le Bayern Munich, Arsène Wenger avait dû s'incliner. Cela fait 6 ans, depuis l’édition 2009/2010 que les Londoniens n’ont pas dépassés ce stade de la compétition. Ces retrouvailles avec le FC Barcelone sans Pep Guardiola seraient-elles l’opportunité de briser la malédiction ?
Il est très compliqué de se prononcer sur le résultat final, bien que Barcelone affole les compteurs cette saison avec le trio MSN (Messi-Suarez-Neymar). Suarez comptabilise désormais 41 buts sur l’année 2015-2016, Messi 27, et neymar 23, et il reste encore beaucoup de matchs à disputer. L’Histoire nous a montré que les Canonniers savent faire contre Barcelone à domicile, sur les deux dernières double confrontations, Arsenal s’est imposé et à réussi un match nul avant de s’incliner en catalogne.
Juventus-Bayern, une finale avant l’heure
C’est un duel, que personne ne veut manquer. La Vieille Dame, qui a connu ses plus belles années dans cette compétition, tend, à redevenir la grande équipe européenne que nous avons connu. Les Turinois n’ont plus remporté la compétition depuis 1996, mais les derniers résultats que ce soit en championnat ou en Ligue des Champions, l’an passé, confirment le regain de forme de la formation Turinoise. Du côté de Guardiola, les voyants sont au vert, dominateur en championnat avec 8 points d’avance, en demi-finale de la coupe d’Allemagne, mais surtout avec le duo Lewandowski-Muller en attaque qui ne cesse de faire tourner en bourrique les défenses adverses. Un match où tout est possible, avec une équipe plutôt défensive, maitrisant à merveille les contres avec notamment le sensationnel Dybala. De l’autre côté, une équipe qui aime avoir le ballon, et construire ses attaques avant de faire mal à l’adversaire.
Le PSV reçoit l’Atlético
C’est un match entre outsiders, bien que l’Atlético ait été finaliste en 2014, les Colchoneros comme ils sont surnommés, n’ont pas la talent des grandes écuries européennes. Quand au PSV, actuel leader de l’Eredivisie devant l’Ajax, les belles années en LDC sont bel et bien passées. Bien que ces deux équipes ne fassent pas figure de potentiel vainqueur, ce match reste néanmoins très ouvert. D’un côté le PSV, qui a tout de même réussi à sortir Manchester United de la compétition, de l’autre, l’Atlético Madrid de Diego Simeone, meilleure défense d’Europe, avec seulement 11 buts pris en 25 journées (seul le Bayern tient le rythme avec 11 buts concédés en 22 journées).
Manchester City, espère enfin passer un cap
Cela fait 2 ans que Manchester City passe les phases de poule, mais s’incline dès les huitièmes de finale. Il est vrai que le tirage au sort a envoyé à deux reprises Manchester City au casse pipe contre le FC Barcelone. Cette année le tirage est beaucoup plus clément, le Dynamo de Kiev ne fait surement pas figure de favori, mais l'espoir est permis. Ce qui laisse néanmoins espérer au club ukrainien, c’est le niveau de jeu des Citizens en LDC. Depuis l’arrivée des Qataris dans le club, les coéquipiers de Yaya Touré, n’arrivent pas à trouver leurs marques. La lourde défaite 5 buts à 1 ce week-end contre Chelsea en FA Cup avec une équipe C, a permis aux cadres de se reposer davantage, du moins c’est ce qu’espère Manuel Pellegrini ce soir.