- Ligue des champions
- Louis Godefroy
Tranquille pour le Real et le Barça
Les deux géants espagnols étaient tous les deux confrontés à deux bonnes équipes européennes, avec Arsenal (c’est plus qu’une habitude à ce niveau) pour Barcelone, et la Roma pour Madrid. Même s’ils ont concédé plusieurs occasions, les deux clubs ibériques ont pu faire confiance à leur gardien pour garder leur cage inviolée. Mieux, ils ont gagné - sur le même score - 2 buts à 0. Le Real s’en est remis à Cristiano Ronaldo, auteur d’un but dont il a le secret, et au joker Jese Rodriguez. Pourtant privée de Bale et Benzema, les Madrilènes ont bien maîtrisés ce match aller. Le match retour dans le soporifique Bernabeu ne devrait être qu’une confirmation du bon résultat obtenu à l’aller. Attention toutefois aux mauvaises surprises (Schalke 04, souvenirs souvenirs). Le Barça a, lui, pu compter sur la Pulga, en grande forme et auteur d’un doublé. Petr Cech, un des rares joueurs au niveau du côté londonien, a permis aux siens d’espérer. C’était sans compter sur une défense en carton, abandonnée par ses milieux. Coquelin, associé à un Ramsey fantomatique, a réalisé un bon match – salut DD – avant d’être remplacé par Flamini, auteur de la faute qui provoqué le pénalty dès son entrée en jeu. Score finale 2-0. Messi est passé par là, à bientôt Arsène.
Barcelone : 90%
Real Madrid : 80%
Manchester City, une première pour sauver l’Angleterre ?
Rarement gâté lors des tirages au sort, et particulièrement irrégulier en Coupe d’Europe, Manchester City affrontait le Dynamo Kiev de Yarmolenko. Grâce à ses leaders (Aguero, Silva et Touré), les Citizens se sont imposés 3 à 1, malgré les occasions concédées et un Hart fébrile. Les hommes de Pellegrini accueilleront sereinement les Ukrainiens dans trois semaines, pour obtenir un premier ticket pour les quarts de finale de Ligue des Champions de leur histoire. Les Mancuniens pourraient aussi être les seuls représentants anglais en quart, car Arsenal et Chelsea sont plutôt mal embarqués. Autrefois maître de la planète foot, les clubs d’outre-Manche sont désormais supplantés par les clubs espagnols, voire allemands. Leur salut passera par l’Europa League, où Tottenham brille pendant que United survit dans la médiocrité.
Manchester City : 90%
Le troisième round pour Paris ?
PSG – Chelsea, c’est désormais un classique européen. C’est la troisième fois que les deux équipes se rencontrent en phase finale en trois ans. Si le tibia de Demba Ba avait permis aux Blues de mettre fin au rêve européen des Parisiens il y a deux ans, c’est bien les têtes brésiliennes de Thiago Silva et David Luiz qui avait donné la qualif’ à Blanc and Co. l’année dernière (2-2 à Stamford Bridge, 1-1 à Paris). Cette année, le PSG a pris une vraie dimension européenne, notamment grâce à Angel Di Maria, passeur décisif pour Cavani il y a deux semaines (2-1). Le but d’Obi Mikel fera douter les joueurs de la capitale jusqu’au bout, mais le PSG a globalement maîtrisé un Chelsea méconnaissable mais qui reste dangereux en contre et sur coups de pied arrêtés. L’espoir est cependant de mise pour le retour dans quinze jours.
Paris - Chelsea : 60% - 40%
Vivement le Bayern - Juventus à l'Allianz Arena !
C'était un huitième digne d'une demi-finale. La Juve accueillait un Bayern Munich décimé en défense (Boateng, Javi Martinez et Badstuber blessés) pour ce choc. Après un râté digne de Samassa, Thomas Müller a rappellé qu'on pouvait être maladroit mais un fantastique buteur aussi. Robben a lui rappellé que quand on enroule 50 fois du pied gauche en repiquant depuis la droite, on marque au moins une fois. A 2-0, l'affaire semblait plier. Pas aidé par le jeune Kimmich, replacé dans l'axe, Manuel Neuer ne pouvait rien pace à Dybala sur le premier but. Pas plus qu'il ne pouvait arrêter la frappe de Sturaro sur le but égalisateur. La Juve n'a pas abandonné et a redonné du suspens à ce fantastique duel (2-2). Le match retour s'annonce bouillant.
Bayern Munich - Juventus Turin : 65% - 35%
Wolfsburg bien parti, rien n’est joué pour Benfica et l’Atlético
Face à la joueuse formation belge de La Gantoise, bourreau de l’OL en poule, Wolfsburg semblait avoir hérité d’un tirage très favorable. Mais les Belges sont coriaces. Alors que les Allemands menaient 3-0 à l’heure de jeu, grâce à un doublé de Draxler et un but de Kruse, Kums et Koulibaly ont marqué dans les dix dernières minutes (3-2, score final), empêchant le Vlf de prendre le match retour à la légère. Les 3 buts inscrits à l’extérieur jouent cependant en leur faveur. De son côté, l’Atlético Madrid n’a pas fait mieux qu’un nul (0-0) au PSV Eindhoven. Griezmann, en petit crise de but, et Vietto, ont laissé passer leurs chances. Il faudra donc faire la différence à Calderon. Le match le plus équilibré opposait Benfica au Zenith Saint-Petersbourg. Redoutables en contre et difficile à déstabiliser, les hommes de Villas-Boas ont été dominés mais s’en sortent relativement bien en ne perdant que d’un but. L’expérimenté Jonas est le seul buteur du match. La muraille russe, fissurée après l’expulsion de Criscito, a tout de même bien tenu, mais il faudra plus à domicile pour espérer aller plus loin.
Wolfsburg : 80%
Benfica - Zenit : 60% - 40%
Atlético : 70%