- Ligue 1
- Justine Soignon
Au coup d'envoi, on ne dirait pas comme ça mais c'est un match à enjeu pour les deux équipes. D’un côté, Montpellier veut assurer son maintien. De l’autre, Sainté veut mettre fin à une période de disette et continuer à espérer d’accrocher l’Europe. Après une petite déprime hivernale (six matches sans victoire toutes compétitions confondues), les Verts ont enfin renoué avec le succès face aux Héraultais (3-0).
80. Non, ce n’est pas le nombre d’occasions ratées dans ce match (quoi que ça aurait pu) mais bien le nombre de minutes qu’il aura fallu à Saint-Etienne pour rentrer dans son match. Après plus d’une heure d’échauffement, donc, les joueurs de Galtier ont décidé de se mettre à jouer. Bon, pourquoi pas. Après tout, mieux vaut tard que jamais ! Et pour ça, on peut remercier un homme : Nolan Roux. Celui qui avait perdu le chemin des filets a fini par réparer son tom-tom. Entré en début de seconde période à la place d’un Soderlund transparent, l’ancien Lillois a libéré les siens après une action aussi bordélique que votre chambre quand vous étiez ado. Après un débordement de Théophile-Catherine côté droit, Monnet-Paquet se heurte à Pionnier. Bahebeck récupère et bute sur Hilton. Roux est à l’affût et conclue de la tête (1-0, 74e). Buteur, il devient passeur quatre minutes plus tard. Jérémy Clément, au coup-franc, choisit de la jouer vite. Nolan Roux centre parfaitement pour Tannane qui trompe le portier héraultais sur la gauche (2-0, 80e).
Et 1, et 2, et 3 - zéro
Et puis tant qu’à faire, maintenant qu’ils sont lancés, les hommes de Christophe Galtier inscrivent un troisième but un peu cher payé à des Montpelliérains qui n’ont pourtant pas démérité. Eysseric profite d'un contre favorable et enchaîne contrôle-volée. Pionnier est battu, le Chaudron, qui sifflait à la mi-temps, savoure (3-0).
Pourtant, ça partait mal. La première mi-temps est aussi pauvre que votre petite sœur après les soldes. Camara tente une frappe du gauche à l’entrée de la surface obligeant Ruffier à la parade (16e) et c’est à peu près tout ce à quoi on a eu droit. Bon, on exagère un peu c'est vrai. On a assisté à un festival de hors-jeu, certains valables, d'autres litigieux. Et à Ruffier, ce géant vert, qui dégomme ses filets en s'y agrippant. Là, on a fait le tour. Mais tout vient à point à qui sait attendre comme on dit. Et au coup de sifflet final, les Verts remontent à la 6e place.