Le PSG atomise Rennes et égalise son record (4-0)

Le PSG atomise Rennes et égalise son record (4-0)
Zlatan Ibrahimovic, auteur de 2 buts face à Rennes lors de la victoire du PSG 4 à 0

Le Paris Saint-Germain a tranquillement dominé Rennes en ouverture de la 36e journée vendredi soir (4-0). Il égale au passage son record de points en championnat (89) que le club de la capitale détenait depuis la saison 2013/14. Un doublé de Zlatan Ibrahimovic, et deux buts de Maxwell et de Cavani ont réchauffé le Parc des Princes qui a attendu 50 minutes avant de voir des buts.

Au coeur du match : 

Le début de match est assez lent. Les Parisiens ont la maîtrise du ballon, mais ne bousculent pas une défense rennaise bien en place. Et pour cause, les Rennais verrouillent bien les hommes de Laurent Blanc dont Ibrahimovic et Pastore. Ces derniers tentent de faire des différences dans la surface mais ne disposent pas d'espaces suffisants. La première parade est à mettre à l'honneur de Costil qui dégage comme il faut une frappe de Di Maria (23'). Treize minutes plus tard, Ibra a l'occasion d'ouvir le score sur l'exercice du coup-franc. Son tir en finesse ne trompe pas le portier français du Stade Rennais (36'). Aucune différence dans les deux camps même si Paris domine clairement cette première période. Malgré une dernière fappe dangereuse de Di Maria avant la mi-temps (40'), les deux formations repartent dos à dos au bout des 45 premières minutes. Les Parisiens ont globalement dominé les débats contre une équipe rennaise qui se contente avant tout de bien défendre. Mais les joueurs de Laurent Blanc manquent de justesse technique pour faire la différence.

Au retour des vestiaires, Paris pousse et ouvre le score rapidement. Sur une remise de la poitrine de Cavani dans la surface, Maxwell réussit un petit pont avant de placer une frappe imparable sous la barre de Costil (50', 1-0). Ibrahimovic lui emboîte le pas : Pastore adresse un centre enroulé, le géant suédois reprend le cuir et trompe la vigilance du gardien rennais (53', 2-0). Deux buts en dix minutes, le champion de France -déjà sacré- plie l'issue de la rencontre et amoindrie tout espoir des joueurs de Courbis. Les Bretons apparaissent amorphes et ne montrent aucune réaction à l'entame tonitruante des Parisiens. Même si le septième de Ligue 1 récupère la possession de balle, clairement laissée par les locaux, il n'en fait rien. Zlatan en profite pour se procurer une grosse situation en un contre un, mais Costil repousse la tentative (75'). Il ne loupe pas le ballon suivant offert une nouvelle fois par son compère argentin Pastore. Le contrôle pleine course est bon, la frappe transversale rentrante tout autant (78', 3-0). Cavani alourdit le score à quelques secondes de la fin sur une action parfaitement construite, à l'initiative du rentrant et adoré Verratti (90+1', 4-0). Le club de la capitale n'a clairement pas laissé place au suspens en deuxième mi-temps, atomisant des Rennais complétement transparents. 

L'homme du match :

Zlatan Ibrahimovic. Ce vendredi soir, le buteur suédois a inscrit ses 33 et 34ème réalisations. Tout d'abord sur une reprise à bout portant d'un centre de Pastore. Ce même Pastore qui le servait sur un plateau pour son deuxième but du match. Malgré son manque d'efficacité en C1, il a rappelé qu'il dominait toujours les débats sur la scène nationale.  

L'action phare de la rencontre :

Le quatrième et dernier but de la rencontre. Sur une action à une touche de balle, Cavani termine l'action de manière remarquable en ajustant Costil. Un carton plein pour les Parisiens.

Le taux de régalade :

Deux objectifs distincts pour les deux équipes. Pour le champion en titre, égaler son record de points sur une saison (89 points lors de la saison 2013-2014). Pour Rennes, se rapprocher des formations disputant les places qualificatives pour l'Europe. La rencontre a tourné à l'avantage des Parisiens dans le second acte, après une première mi-temps terne. La note du match et le spectacle sont dûs aux quatres buts du PSG, qui n'a fait qu'une bouchée d'une défense rennaise aux abois. Les hommes de Courbis disent clairement adieu à l'Europe après cette énième contre-performance.

6/10

 

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