- Ligue 1
- Alan Bernigaud
Les Girondins sont bien en place
Dès le coup d’envoi, le Paris Saint-Germain assume son appétit d’ogre en se montrant dangereux avec une tentative de lob d’Adrien Rabiot qui frôle la lucarne de Jérôme Prior (3e). Sans doute énervé par cette entame de match des Parisiens, les Girondins tentent de se montrer dangereux en contre par Adam Ounas qui perce et fini par s’écrouler dans la surface de réparation après une intervention très musclée de Benjamin Stambouli mais l’arbitre de la rencontre ne siffle pas de penalty au grand dam des supporters. Jaroslav Plasil va ensuite profiter d’une perte de balle de Marquinhos pour affronter Kevin Trapp mais l’Allemand remporte le un contre un en détournant la frappe en corner (17e). Bien en place, les Bordelais vont alors être victimes d’un premier coup dur avec la blessure au bras de Clément Chantôme qui doit céder sa place à André Poko dès la 21e minute. Se contentant de défendre tranquillement durant les 35 premières minutes, les hommes de Laurent Blanc vont enfin montrer leur supériorité offensive avec une percée de Kurzawa qui transmet à Zlatan Ibrahimovic. Le Suédois frappe mais rate le cadre et le ballon arrive dans les pieds de Lucas tout seul face à la cage mais le n°7 semble paniquer et se loupe complètement alors qui lui suffisait d’ajuster Prior (36e). Beaucoup moins hésitant, Diego Rolan profite d’une nouvelle action initiée par Ounas pour frapper en force au sol mais Trapp est de nouveau à la parade et détourne la gonfle qu’Adam Ounas ne peut que reprendre en manquant le cadre (43e). Ce sera tout pour cette première période plaisante et en faveur des Girondins qui sont tombés sur un Kevin Trapp costaud qui aura su s’imposer face aux attaquants adverses.
Nicolas Pallois ce héros
Au retour des vestiaires, le match reprend avec moins de vigueur, les deux équipes se regardant et ne se montrant pas dangereuses. Du moins jusqu’à ce qu’Ibrahimovic décide de marquer. Tout simplement. A l’heure de jeu, le géant suédois profite donc d’un débordement dont seul Di Maria a le secret pour reprendre le centre de celui-ci d’une tête imparable qui en fait le 36e buts de la saison pour le Z ce qui le rapproche encore plus du record de Carlos Bianchi (37 buts). Rassuré par cette ouverture du score, Laurent Blanc fait alors sortir Adrien Rabiot et Benjamin Stambouli au profit de Motta et Maxwell. Un pari pas vraiment gagnant puisque sur un corner, Cheick Diabaté manque sa tête mais le ballon revient sur Nicolas Palois qui ajuste Kevin Trapp de volée en profitant du marquage laxiste de Thiago Motta (66e). Pas de quoi inquiéter les Parisiens et leur coach qui se permet de sortir Ibrahimovic et de faire rentrer Jean-Kevin Augustin. Sauf que le jeune attaquant va être sevré de ballon et ses coéquipiers ne semblant pas décidé à attaquer plus que ça, le match va tomber dans une sorte de torpeur jusqu’à la dernière minute de jeu. Buteur sur l’égalisation, Pallois va encore se montrer décisif en sauvant son équipe sur sa ligne une frappe de Lucas qui avait su se défaire des défenseurs bordelais. Ce sera tout pour ce match qui comme à l’aller (2-2), va se conclure sur un match nul mérité pour les Bordelais qui repasse ainsi à la 10e place au classement.