Un jour, un Bleu : ce qu’il faut savoir sur Eliaquim Mangala

Un jour, un Bleu : ce qu’il faut savoir sur Eliaquim Mangala
Eliaquim Mangala

Ils seront 23 pendant l’Euro à défendre les couleurs bleu-blanc-rouge sur les terrains français. Alors que Didier Deschamps s’est chargé du casting, notre rédaction s’occupe des portraits au cas par cas, au jour le jour. Après Paul Pogba hier, faisons plus ample connaissance avec le Citizen Eliaquim Mangala.

Dès demain, retrouvez Un jour, un Bleu avec le portrait de Moussa Sissoko.

« Elia qui ? »

Si vous n’êtes ni Belge, ni supporter du FC Porto, ni amateur de Premier League, alors ce gaucher d’1,87m vous est sans doute inconnu. Pas de panique, on est là pour remédier à cela.

Ce que tout le monde sait de lui                                                  

Ben du coup, pas grand-chose mis à part qu’il fait partie de la liste des 23 de Deschamps. Cela dit, c’est un commencement, n’oublions pas qu’il faut un début à tout. Formé en Belgique où ses parents ont déménagé quand il avait 5 ans, le natif de Colombes (92) aurait pourtant pu faire partie de la liste des 23 de Marc Wilmots. Appelé à l’époque chez les -18 ans belges, il décline et honore sa première sélection en équipe de France Espoirs en novembre 2009 en amical face à la Tunisie.

Ce que seuls les pro connaissent sur lui

Comme Antoine Griezmann, le défenseur central de Manchester City n’a jamais joué en club dans son pays. Après avoir fait ses débuts dans des clubs de la province de Namur, il intègre le centre de formation du Standard de Liège à l’âge de 16 ans. En septembre 2009, il est même le premier buteur de l’histoire du Standard de Liège en Ligue des champions grâce à un but face à Arsenal après seulement deux minutes de jeu (ce qui n’empêchera pas les Gunners de l’emporter 2-3).

A Porto, où il est transféré en août 2011, il permet à son équipe de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa d’un doublé de la tête trois ans plus tard.

Avec City, qu’il rejoint en 2014, il atteint les demi-finales de la Ligue des Champions après avoir éliminé le PSG.

Un mec qui pèse, quoi.

L’info pas très utile

Le petit Eliaquim est né le 13 février 1991, le même jour que Vianney-mais-t’es-où-t’es-pas-là, ce jeune chanteur français qui a toujours perdu quelqu’un. Mais pour le Citizen, au moins, pas besoin de poser la question. Où il est ? A l’Euro !

Ce qu’il préférerait qu’on ne sache pas

L’international français ne fait pas l’unanimité en Angleterre. Avant le quart de finale retour de la Ligue des champions face à Paris, l’ancien attaquant anglais Chris Sutton n’a d’ailleurs pas mâché ses mots : « Vous ne pouvez pas donner un cerveau à quelqu’un. C’est le problème de Mangala. Il prend des décisions parfois consternantes. » Sa réponse ?

 

Mais chez nous aussi, le défenseur auteur d'une saison en demi-teinte est montré du doigt. Un consultant de Canal + confiait récemment à France Football : « Il a une enclume dans le cul... Il n'avance pas. Il est souvent mal placé. Et sa relance est mauvaise. » Il est vrai qu'entre manque de puissance, de présence et de concentration, sa saison n'est pas à l'image de ses capacités.

Ce qui sera bientôt vrai le concernant

Après avoir décroché caravane, enclume et tout ce qui l'handicape, le joker Mangala fraîchement entré en jeu envoie d'un coup de tête bien placé à la 94e minute les Bleus en demi-finale de l'Euro.

L’info pas tout à fait exacte

Mais pour ça, il faudrait déjà qu'il arrive à Clairefontaine. Le Mancunien s'est mis au défi de rallier le camp de base des Français en segway sans guidon et en chemise blanche.

 

 

Une photo publiée par Elia (@eliamangala) le

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