Tour des nations 2016 : la Turquie

Tour des nations 2016 : la Turquie
Euro-2016-france.net / Icon Sport

Pendant 13 jours, notre rédaction vous propose de découvrir quotidiennement les 24 nations qui se disputeront très bientôt l’Euro 2016. Aujourd'hui place à la Turquie.

La dernière participation : demi-finaliste de l’Euro 2008

La sélection Turque n’avait pas réussi à se qualifier pour le dernier Euro en Ukraine et en Pologne. Sa dernière participation à cette compétition remonte à l’Euro 2008 en Suisse et en Autriche. Fatih Terim et ses hommes y réalisent la meilleure performance jamais réalisé par les rouge et blanc dans une compétition internationales: demi-finaliste. La Turquie a beaucoup impressionné, surtout pour ses renversements de situation  lors de cette Euro. Mais après être revenu deux fois au score elle n’arrivera pas à se défaire de l’Allemagne qui arrache la victoire (3-2) à la dernière minute de jeu par Lahm. Ce sera finalement l’Espagne qui remportera la coupe par le plus petit des scores.

La route vers la France : une qualification inespérée

Pour ses phases qualificatives au championnat d’Europe, la Turquie se retrouve dans le groupe A en compagnie des Pays-Bas faisant office de favori, après une troisième place au mondial 2014, de l’Islande, de la République Tchèque, du Kazakhstan et de la Lettonie. Après deux défaites face à l’Islande (3-0) et la République Tchèque (2-1), Arda Turan et ses coéquipiers terminent ses phases qualificatives avec 3 nuls et 5 victoires. C’est in-extremis que la Turquie se qualifie à l’Euro en tant  que meilleur troisième des phases qualificatives avec 18 points derrière l’Islande et la République Tchèque.

L’homme à suivre : Hakan Calhanoglu

Le milieu offensif du Bayer Leverkusen née à Mannheim, en Allemagne, disputera du haut de ses 22 ans sa première compétition internationale avec la Turquie. Ce spécialiste des frappes lointaines a déjà inscrit 6 buts en 17 sélections et 23 buts depuis 2014 avec Leverkusen. Celui qui est considéré comme le meilleur tireur de coup-franc au monde explique qu’il se dit influencé par l’ancien canonnier brésilien Juninho. Souvent comparé à Mezut Ozil, Hakan explique qu’il veut être « leMezut Ozil turc ». Pour commencer il faudra donc marqué au minimum une fois pour sa première compétition international pour égaler Mezut Ozil.

Le point fort : la mentalité

Tout le monde sait que ce qui caractérise les sportifs turcs est leur mentalité. Conformément à la règle, c’est dans les situations les plus compliquées que l’équipe nationale turque se sublime peut importe les compétitions et les générations. Elle a réussit cette année à arracher sa qualification pour l’Euro et il faudra aussi s’attendre d’elle qu’elle aille chercher un ou deux résultats dans une poule composé du tenant du titre l’Espagne, de la Croatie et de la République Tchèque.  

Le point faible : l’expérience

La Turquie va connaître sa quatrième participation au championnat d’Europe et elle a réussi à sortir des poules seulement deux fois. Cette année, Fatih Terim semble avoir préparé son équipe pour dépasser ce stade mais ce sera pas chose facile dans un groupe D très relevé.

L’objectif : sortir des poules

Les Turcs tenteront au moins d’aller en quart de finale pour égaler leur performance de 2000 et pourquoi pas rêver aux demis comme en 2008. Ce qui est certain, c’est qu’avec la Turquie, aucun match n’est perdu d’avance. Si il y a bien une sélection capable de retournement de situation face au champion d’Europe en titre et face à la Croatie et la République Tchèque deuxièmes respectives des groupes A et H, c’est bien la Turquie 

Pour impressionner vos amis :

Lors du dernier match amical entre l’Angleterre et la Turquie, le sélectionneur turc Fatih Terim n’était pas convaincu de la validité du but d’Harry Kane. Il l’a fait savoir au quatrième arbitre en lui montrant sur son téléphone le but de l’attaquant des Spurs en position de hors-jeu. Du grande Fatih Terim !

Le programme de la Turquie du Nord à l’Euro 2016 :

Dimanche 12 juin (15h) : Turquie – Croatie au Parc des Princes (Paris)

Vendredi 17 juin (21h) : Espagne – Turquie Allianz Riviera (Nice)

Mardi 21 juin (21h) : République Tchèque – Turquie Stade Bollaert-Delelis (Lens)

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