- Interview
- Brice Cheneval
Sa saison à Fréjus
Quel bilan tirez-vous de votre saison, à titre personnel et collectif ?
Collectivement, c’est un échec puisque nous sommes relégués en CFA. Nous n’avons pas réussi à faire ce que l’on souhaitait pour obtenir le maintien. Il nous a manqué pas mal de choses, c’est une saison frustrante.
Avez-vous des regrets ou le National était une marche trop haute pour le club ?
Non, la marche n’était pas trop haute. Le club est quand même installé depuis sept ans en National. Malheureusement, nous n’avons pas fait ce qu’il fallait pour nous maintenir. Il nous a manqué beaucoup de réalisme. Cette saison, nous n’avons inscrit que 20 buts en championnat (Fréjus est la plus faible attaque du championnat, NDLR), ce qui est très peu. Trop peu pour espérer se maintenir.
Souhaitez-vous poursuivre l’aventure avec Fréjus en CFA ?
Je suis en fin de contrat, j’ai donc la possibilité de choisir si je veux rester ou partir. Je ne suis pas fermé à l’idée de continuer avec le club. Mais, pour cela, il faudra d’abord savoir ce que le club compte faire l’année prochaine en CFA. Des contacts avec des clubs de National ? Oui, je commence à en avoir.
L’Euro 2016
Qu’avez-vous prévu de faire pendant la compétition ?
Je vais d’abord partir en vacances, en profiter pour décompresser. À mon retour, je suivrai attentivement le tournoi, et plus particulièrement la manière dont jouent les équipes. C’est toujours intéressant pour moi, car j’ai passé mes diplômes d’entraîneur.
Que représente pour vous l’Euro 2016 en France ?
Pour l’équipe de France, cela représente une chance supplémentaire de remporter le titre. Je pense qu’il y a moyen de faire quelque chose, c’est une belle génération. En plus, toute la France sera avec eux.
Avez-vous prévu de vous déplacer pour aller voir des matches ?
Oui, je vais essayer d’aller à Nice.
Où est-ce que les joueurs préfèrent partir pendant leurs vacances ?
La plupart aiment aller au soleil, à la mer, afin de vraiment couper avec le football. D’autres préfèrent voir leur famille s’ils sont loin de leurs proches.
Quels sont vos favoris pour l’Euro ?
La France, bien-sûr, mais aussi la Belgique, qui dispose d’une génération de joueurs exceptionnelle, et forcément l’Allemagne et l’Espagne, qui voudra certainement se racheter après sa dernière Coupe du Monde. Les Espagnols sont jeunes, certes, mais sont encadrés par des joueurs d’expérience comme Iniesta, Piqué ou Ramos.
Quel joueur voyez-vous être la révélation du tournoi ?
Antoine Griezmann. J’apprécie énormément le joueur. Il a réalisé une grosse saison avec l’Atlético Madrid et il est très apprécié par les Français. J’espère que l’Euro permettra de mettre en lumière le joueur qu’il est : altruiste, généreux, technique.
Quelle équipe voyez-vous être la surprise et créer la sensation ?
(Après une longue réflexion) Honnêtement, je ne vois pas trop. C’est très difficile à dire.
Pour terminer
Un petit mot sur Akim Orinel, votre coéquipier en club ?
Qu’il utilise son pied droit autrement que pour monter dans le bus ! (rire)