- Equipe de France
- Florian Poras
La dernière participation : Euro 2012 (éliminée en quarts de finale)
Au rendez-vous des championnats d’Europe lors de chaque édition depuis 1992, les Bleus sont loin d’être des novices. Impossible, aujourd’hui, d’imaginer un Euro sans l’équipe de France. La dernière participation tricolore remonte à quatre ans et l’Euro en Pologne et en Ukraine. Après avoir terminé deuxièmes du groupe D, derrière l’Angleterre, les Bleus avaient été poussés vers la sortie dès les quarts de finale par les Espagnols (2-0), qui avaient par la suite décroché leur deuxième sacre européen consécutif.
La route vers la France : qualifiée d’office (pays organisateur)
Depuis la fin de la Coupe du monde 2014, la France est le seul pays européen à n’avoir disputé que des matches amicaux. Qualifiés d’office car organisateurs de la compétition, les Bleus n’ont donc pas joué le moindre match à enjeu depuis deux ans. Une question subsiste alors : les Bleus, qui restent sur neuf victoires lors de leurs dix dernières rencontres, arriveront-ils être aussi efficaces que lors des matches amicaux et à gérer la pression des matches couperets lors de l’Euro ? Réponse dès vendredi soir (21h), face à la Roumanie.
L’homme à suivre : Antoine Griezmann (Atlético Madrid)
On aurait pu, bien sûr, choisir Paul Pogba, la pépite turinoise, ou encore Dimitri Payet, auteur d’une saison formidable avec West Ham et précieux lors des deux derniers matches amicaux de l’équipe de France. L’équipe de France regorge de talents, mais s’il y en a bien un sur lequel elle devra compter, c’est sans doute Antoine Griezmann. En l’absence de Karim Benzema, l’attaquant de l’Atlético aura un rôle à assumer : celui de patron offensif. Élu meilleur joueur français évoluant à l’étranger pour sa fantastique saison avec les Colchoneros, Antoine Griezmann ne cesse de progresser. Loin de faire partie des meubles de l’effectif tricolore, le Mâconnais a énormément gagné en maturité lors de la dernière Coupe du monde ou notamment cette saison où il fut l’un des grands artisans du parcours de l’Atlético Madrid en Ligue des champions. Aujourd’hui, le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps lui fait confiance à 100%, et sa présence en attaque lors de l’Euro semble indispensable à l’équipe de France si elle veut prétendre au titre final.
Le point fort : l’attaque
On a pu le constater lors des derniers matches des Bleus : le point fort français, c’est incontestablement l’attaque. Avec douze buts inscrits sur ses quatre derniers duels, les Bleus régalent. Olivier Giroud, auteur de sept buts sur ses sept dernières rencontres en Bleu, fait oublier sa deuxième partie de saison laborieuse à Arsenal. Dimitri Payet et Kingsley Coman enchaînent les dribbles et donnent du fil à retordre aux défenses adverses. Lors de son entrée en jeu face à l’Écosse, Anthony Martial a lui aussi montré de belles choses en débordant sur son côté gauche avant de repiquer dans l’axe, sans parler d’Antoine Griezmann, pilier offensif des Bleus. Bref, vous l’aurez compris, des attaquants de qualité, ce n’est certainement pas ce qu’il manque à l’équipe de France. Didier Deschamps n’aura plus que l’embarras du choix.
Le point faible : la défense
Si l’attaque tricolore emballe au fil des matches, la défense, elle, pose beaucoup plus de questions. Mamadou Sakho sur le flanc à cause d'un souci de dopage et suite au forfait de Raphaël Varane, le sélectionneur français Didier Deschamps a dû faire appel au défenseur sévillan Adil Rami. Auteur, certes, d’une saison solide avec le FC Séville, qui a remporté l’Europa League pour la troisième année de rang, l’ancien défenseur lillois n’a pas rassuré les sceptiques lors de l’avant-dernière rencontre des Bleus face au Cameroun. Il n’a même fait que confirmer leurs pensées : la France ne peut pas gagner l’Euro avec une telle défense. Face aux Lions Indomptables, l’arrière-garde bleue s’est en effet montrée très fébrile face à une équipe loin d’être du même acabit que l’Allemagne ou l’Espagne. Si elle veut décrocher son troisième Euro, après 1984 et 2000, la défense française devra serrer les vis. Marquer des buts, c’est bien. Sans en encaisser, c’est mieux.
L’objectif : la victoire
Les Bleus sont attendus au tournant pour cet Euro à la maison, et auront un statut de favori à assumer. Si les choses ne devraient pas être compliquées lors des poules et même lors des huitièmes et des quarts, elles devraient se corser pour les Bleus en demies, où ils pourraient retrouver l’Allemagne ou la Belgique. C’est là qu’il faudra répondre présent. Car l’objectif affiché par les hommes de Didier Deschamps est clair : imiter les générations Platini et Zidane en remportant l’Euro. En cas de succès, l’équipe de France égalerait l’Allemagne au nombre d’éditions remportées (3).
Le tweet qui nous a fait sourire :
- Oh Karim. But de Giroud.
— WinamaxSport (@WinamaxSport) 4 juin 2016
- Il voulait faire une passe en talonnade, ça va... #FRAECO pic.twitter.com/wenLJKAjtl
Un mot à dire, Karim Benzema, sur l'ouverture du score de Giroud face au Cameroun ?
Pour impressionner vos amis : l’origine du nom « Stade de France »
Mais pourquoi le Stade de France s’appelle-t-il le Stade de France ? La question paraît peut-être stupide, mais il y a bel et bien une raison. Pour la connaître, il faut remonter à 1995, date du début de la construction de l’enceinte, érigée à l’occasion de la Coupe du Monde 1998 en France. Le Ministère des Sports cherche alors un nom au stade qui accueillera la finale du Mondial. Quatre noms sont retenus par le jury : « l’Alliance », « Stade de la Liberté », « Elyseum » et « Stade de France », proposition suggérée par le comédien français Francis Huster. Finalement, l’enceinte sera simplement baptisée « Stade de France ». Merci qui ? Merci Francis.
Le programme des Bleus lors de l’Euro :
Vendredi 10 juin (21h) : France-Roumanie, à Saint-Denis.
Mercredi 15 juin (21h) : France-Albanie, à Marseille.
Dimanche 19 juin (21h) : Suisse-France, à Lille.