Le top-flop du lundi

Le top-flop du lundi
La joie des Italiens, après leur impressionnante performance. / Icon Sport

Cette quatrième journée nous a réservé du spectacle et son lot de surprises, à l'image de la victoire de l'Italie face à la Belgique, pourtant favorite. Voici la liste des tops et des flops de ces trois rencontresS

ESPAGNE-REPUBLIQUE TCHEQUE

TOP

Andres Iniesta (Espagne) : L'homme de la situation, tout simplement. Quand la Roja peinait à trouver des solutions, il les trouvait. Andrès a été exemplaire, tant dans la précision de ses passes que dans la vision du jeu où il a constamment cherché à aller de l'avant. Souvent mal remercié par la maladresse de ses attaquants, il a néanmoins délivré la passe décisive sur le but de la victoire, inscrit par son compatriote barcelonais, Gérard Piqué (87ème).

Manuel Nolito (Espagne) : Malgré ses 29 ans, l'attaquant du Celta Vigo est tout nouveau dans une équipe bien rodée. Malgré un sens du placement discutable au vu de ses nombreux hors-jeu, il a su apporter une énorme percussion sur le côté gauche, surtout en première mi-temps.

FLOP

Alvaro Morata (Espagne) : A l'image du match de son équipe, Morata s'est montré volontaire mais trop inefficace devant le but. Le bianconeri a souvent eu de bons ballons qui ont été perdus aussitôt. La faute peut-être à une position et un rôle différent dans le club turinois. Alvaro essaye de trop bien faire, mais il devrait faire plus parler sa fougue et son insouciance devant le but qu'il a avec la Juventus. Cela nous rappelle un certain Paul Pogba...

Tomas Rosicky (République Tchèque) : Sa présence sur ce match est à l'image de son temps de jeu à Arsenal cette saison : quasi-inexistant. Malgré 20 minutes avec les Gunners cette année, Tomas Rosicky reste l'homme fort tchèque avec Cech. Il a été inexistant sur le plan offensif, malgré quelques occasions tchèques très rares. Son énervement lors de son remplacement montre à quel point il y avait mieux à faire.

 

IRLANDE-SUEDE

TOP

Wes Hoolahan (Irlande) : Un but magnifique, représentatif de sa prestation lors de ce match. Le « Messi irlandais » comme l'appellent ses pairs, a montré une qualité technique intéressante. Ses passements de jambes et sa vitesse ont fait tourner la tête de la défense scandinave. Son but à la 48ème minute, une demi-volée sur un centre de Coleman, prouve l'étendue de son talent et démontre la supériorité des Irlandais lors de la première mi-temps.

Zlatan Ibrahimovic (Suède) : Un choix discutable, mais l'ex-parisien a été décisif sur ce centre que Clark pousse au fond de ses propres filets (72ème). Malgré cela, le Scandinave a été décevant, un peu à l'image de son équipe, en ratant notamment deux ocassions qui auraient pu donner l'avantage aux siens (59ème, 82ème).

FLOP

Cieran Clark (Irlande) : Sa tête imparable a fait trembler les filets… Mais ses propres filets. Après avoir disposé du vieux O'Shea, Ibrahimovic adresse un centre que l'Irlandais reprend de manière pas très catholique. En effet, même avec le bon pressing de Larsson, on sent que le joueur d'Aston Villa aurait pu éviter ce but. Ce dernier permet donc à des Suédois moribonds de prendre un point qu'ils ne méritaient pas au vu du match convainquant des Irlandais.

L'équipe de Suède : D'un point de vu technique, les hommes d'Erik Hamren ont mal commencé la compétition. Les Suédois devront montrer un tout autre visage face à des Belges et des Italiens nettement meilleurs. Un Zlatan qui nous fait du Cavani, un Kallstrom inhabituellement imprécis et un Berg totalement inexistant. Les Suédois sont bien partis pour être les derniers de ce « groupe de la mort ».

 

BELGIQUE-ITALIE

TOP

La défense italienne : Antonio Conte a bien préparé cet Euro et surtout ce match contre les Belges, favoris de la compétition. Jouissant d'un dispositif exclusif composé d'une défense à trois (Bonucci, Chiellini et Barzagli), Conte a montré que la défense était leur point fort. En effet, on peut noter l'excellente passe décisive de Bonucci de plus de 40m pour l'ouverture du score de Giaccherini (32ème). La défense a su anticiper et annihiler la plupart des offensives belges et quand ce n'était pas le cas, le capitaine Buffon a su montrer qu'il est toujours un des meilleurs gardiens d'Europe. Cependant, leur vice et leur souhait de casser le jeu des contre-attaques belges ternissent quelque peu leur excellente entrée dans la compétition.

Graziano Pellè (Italie) : Un véritable 9 comme on les aime. Un pivot qui a su faire les bonnes déviations pour les hommes tels que Giaccherini ou Candreva, intenables. De multiples occasions qui ont été stoppées par Courtois. Sa splendide reprise de volée à la 92ème minute est le clou du spectacle.

FLOP

De Bruyne (Belgique) : Certainement pas le De Bruyne qui a délivré City contre le PSG en quart de finale de Ligue des Champions cette année. Bien que volontaire, Kévin a multiplié maladresses et mauvais ballons avec une tendance inhabituelle à ralentir le jeu. À l'image de l'équipe belge, De Bryune n'a pas su exploiter son talent.

Romelu Lukaku (Belgique) : Le néant offensif. Fier d'une très bonne saison avec un total de 18 réalisations avec Everton, le Belge a gâché toutes les opportunités qui se présentaient à lui. Malgré sa puisance physique, il s'est fait littéralement bouffer par une défense italienne beaucoup plus agressive. Il a également été remplacé par Origi, tout aussi maladroit et décevant.

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