La Pologne, énième favoris des bookmakers

La Pologne, énième favoris des bookmakers
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Après sa victoire contre l'Irlande du nord le 12 Juin à Nice, on entend parler de la Pologne avec de plus en plus d'insistance. Après l'Allemagne, la France, l'Espagne, la Croatie... La liste des favoris s'allonge. Ce qui est dommage, c'est que plus aucune surprise n'est envisageable. Par conséquent, avant son deuxième match contre l'ogre allemand, ce jeudi à 21h (match à suivre en live commenté sur notre site), petit point sur l'état de forme des troupes polonaises, emmenées par un Robert Lewandowski qui doit se racheter de son match moyen.

Voici le but qui a permis à la Pologne de s'imposer pour la première fois de son histoire en championnat d'europe. Comme l'annonçait Quentin Villain dans son article du 12 Juin, c'est sur le jeun Milik, attaquant de l'Ajax, que les Polonais peuvent pour le moment compter.

Une équipe loin d'être inconnue

Emennée par Adam Nawalka, cette équipe polonaise est loin de nous être inconnue. Si cet entraîneur a pu instaurer un jeu plutôt porté sur l'attaque en phase de qualification (meilleure attaque des équipes engagées avec 33 buts), c'est parce qu'il l'a prise au meilleur des moment. Malheureusement éliminée par l'Angleterre en éliminatoires pour la coupe du monde 2014, il a su rendre élégente et efficace cette équipe quand elle avait la tête dans le seau. Mais les joueurs n'y sont pas étrangers non plus. Ils veulent simplement "que les Polonais soit fière de nous (des joueurs)", comme l'a exprimé Grzegorz Krychowiak, ancien pensionnaire de Ligue 1. Et c'est loin d'être la seule figue connue de cette équipe. Avec en tête de proue Robert Lewandowski que l'on ne présente plus, ou encore Jakub Blaszczykowski dynamiteur en chef et Wojciech Szczesny en portier solide. Toutes les lignes de cette équipe ont un point fort. Evoluant en 4-2-2-2 sans réel numéro 10, la dynamique d'équipe est très importante pour faire le lien entre les millieux et les attaquants.

Un point sur son état de forme

Et cette dynamique, la Pologne l'avait un peu perdue. avec deux match sans victoire pendant les qualifications, elle a enfin su dominer son adversaire, l'Irlande du nord. Mais contre un adversaire autrement plus performant en la personne du champion du monde en titre, contre qui elle joue ce soir, saura-t-elle trouver la faille ? Rien n'est moins sûre. Avec un banc assez faible, il faudra que cette équipe bouscule la défense allemande, qui enregistrera le retour de Matts Hummels. Un but en première mi temps, et la Pologne pourrait espérer créer un exploit.

Du côté des blessés, aucun pépin physique n'est à déplorer. Alors que le milieu du Stade Rennais Kamil Grosicki a connu une blessure à la cheville en fin de saison, la principale alerte se situait donc du côté du joueur de 28 ans. Entré en jeu lors du premier match, il semblerait que tout soit rentré dans l'ordre. Du côté de La Baule, camp de base de l'équipe des Aigles Blancs, les préparateurs physiques peuvent donc faire leur travail sans réstriction, avant d'affronter un monstre physique ce vendredi au Stade de France.

Un bon point pour les supporters

Dans le scpeticisme collectif qui a touché cet euro lors de manifestations imbéciles de quelques "supporters" russes à Maseille, la démarche de Polonia-Nikaïa a été malheureusement trop peu médiatisée. En effet, cette association culturelle franco-polonaise a remercié la ville de Nice pour la brillante organisation du premier match. Les supporters ont tenu a remercier la ville de Christan Estrosi pour l'organisation le la Fan Zone et de l'accueil des supporters. C'est en effet l'une des Fan  Zone les plus sécurisée, pour laquelle il a été demandé par le maire un système de reconnaissance faciale à l'entrée.

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