- Euro - Groupe D
- Dimitri Prazowski
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LES ENJEUX POUR L'ESPAGNE
Tout simplement rappeler aux autres favoris de cet Euro qui ils sont. Après un premier match mitigé, l'équipe de Vicente del Bosque doit retrouver son football qui avait fait fureur lors du dernier championnat d'Europe. Même si l'équipe a du se reconstruire depuis l'échec de la coupe du monde au Brésil, la révolution fût lente et sereine. De nouveaux joueurs ont été intégrés, mais l'ossature de base reste la même, avec un seul changement : l'apparition de David De Gea. Avec une équipe aussi talentueuse, la Roja doit viser au minimum le carré final. Et elle a l'occasion aujourd'hui de prouver qu'elle n'a rien perdu de sa qualité de jeux, face à une équipe turque jamais facile à jouer.
LES ENJEUX POUR LA TURQUIE
Pour rester en vie dans cet Euro et ne pas vivre un dernier match capital contre la République tchèque, les Turques doivent au moins obtenir un match nul. Aux vues de la physionomie du groupe D, la troisième place pourrait se jouer demain. Une défaite des Tchèques contre les Croates combinée à un match nul entre Turques et Espagnols pourrait leur permettre de jouer le dernier match avec un avantage psychologue important. Attention tout de même à ne pas se couper en deux avec d'un côté une défense très impliquée pour ne pas encaisser de buts, et de l'autre une attaque qui ne pense qu'à attaquer. Les Turques devront garder leur sang froid pour ne pas aller dans l'excès de combativité.
LE JOUEUR À SUIVRE CÔTÉ ESPAGNOL : Álvaro Morata
L'attaquant de la Juventus pourrait vivre l'été le plus chaud de sa carrière. Alors que l'on parle de lui aux quatre coins de l'Europe, le choix numéro un de l'entraîneur espagnol doit avant tout réussir un bon Euro. Trop approximatif lors du premier match, il doit maintenant poursuivre ses efforts et essayer d'être décisif. Être l'attaquant d'une équipe comme celle d'Espagne, dont le milieu de terrain est capable de distribuer caviars sur caviars, ce n'est pas simple. Il faut être décisif rapidement, dans le cas présent pour faire oublier l'échec Diego Costa de la coupe du monde. À 23 ans, il a une chance considérable d'exploser aux yeux du monde. Ce qui satisferait tout le monde, de la Juve aux supporters espagnols. Et de faire monter les enchères pour son possible futur club. Je me mouille et pense qu'il va réaliser un très bon match, avec un but à la clé.
LE JOUEUR À SUIVRE CÔTÉ TURC : Volkan Babacan
C'est malheureusement pour le spectacle le joueur que l'on verra le plus ce soir du côté de l'Allianz Riviera. À 27 ans, il vît seulement sa 18ème sélection en équipe A. Il joue à l'Istanbul BKulübü, après avoir été troisième gardien de Fenerbahçe. Il a néanmoins une grande expérience de la sélection, car il y évolue depuis l'âge de 15 ans. Ce soir, c'est sûr, il sera très sollicité. Il devra par conséquent réaliser de nombreux exploits devant la MSN espagnole. Du haut de ses 1m89, il pourra rivaliser avec Segio Ramos ou encore Pique, qui a fait des dégâts au premier match espagnol.
L'HISTORIQUE DES RENCONTRE
Les matchs Espagne-Turquie son assez peu mémorables. D'abord parce qu'ils n'ont été qu'au nombre de deux. Dans le même groupe pour les éliminatoires de la coupe du monde 2010, l'aller et le retour n'ont été que les deux confrontations entre ces deux équipes. C'était il y a déjà 7 ans, et elles se sont soldées par deux courtes victoires le l'Espagne, 1-0 puis 2-1. Néanmoins, il y a "seulement" 59 ans, la Turquie infligeait à l'Espagne un 4 à 1 sanglant. Ce n'était pas les mêmes acteurs. Ni les mêmes équipes.
LES COMPOS PROBABLES
Peu voire aucuns changements ne sont à prévoir par rapport aux premiers match respectifs des deux équipes :
ESPAGNE:De Gea-Alba, Ramos, Pique, Juanfran-Busquets, Iniesta, Fabregas-Morata, Nolito, Silva.
TURQUIE: Babacan-Gönül,Topal,Balta,Erkin-Inan,Tufan,Özyakup-Çalhanoglu,Turan,Tosun.