Au final, c'est l'Italie qui gagne

Au final, c'est l'Italie qui gagne
Eder, unique buteur lors du 2ème match de l'Italie face à la Suède (Icon Sport)

Dans ce premier match de la journée, disputé au Stadium de Toulouse, l'Italie s'est imposée face à la Suède de Zlatan Ibrahimovic sur le plus petit des scores (1-0). Le but d'Eder en fin de match (88') permet aux Italiens de se qualifier pour les huitièmes de finale, avec six points dans le groupe E.

Au coeur du match :

Dans ce groupe E particulièrement relevé, le match Italie-Suède était attendu. D'entrée, les Suédois mettent leur jeu en place par des débordements sur les côtés et de longs ballons à destination d'Ibra, dont le duel avec Chiellini promet des étincelles, à l'image de leur premier tête-à-tête (2'). La Squadra Azzurra flanche, a du mal à ressortir, mais contient pour l'instant bien les offensives adverses. La Suède insiste et par un centre flottant de Källström puis une frappe d'Olsson (18'), maintient le danger sur les cages de Buffon. Antonio Conte n'est pas du tout content du début de match de son équipe et le fait savoir par de grands gestes de sa zone technique. Il reproche à ses joueurs de ne pas assez écarter et de ne créer aucun renversement de jeu. Pellé et Eder sont également visés, eux qui multiplient les fautes techniques. Mais il faut surtout souligner la réponse tactique parfaite du système scandinave face à la machine italienne, avec un Ekdal ratisseur de ballons express. Les supporters suédois commencent même à chambrer lers homologues italiens par des "Olé !" à chaque passe réussi par les Jaunes... Poussés par leurs adorateurs, les hommes d'Erik Hamrén réalisent un bel enchaînement avec au départ Ibrahimovic qui se débarrasse de Candreva, son ouverture est bonne pour Larsson qui remet de la poitrine pour Guidetti, mais sa frappe s'envole (39'). Triste 0-0 au bout des 45 premières minutes, aucune réelle occasion des deux côtés. La Suède a pris le jeu à son compte, mais sans réussir à déstabiliser son adversaire. L'Italie n'a pour sa part rien montré.

Conte s'est fait entendre

Début de la seconde période. Le discours à la mi-temps de Conte semble avoir porté ses fruits, les Italiens pressent plus haut et se créent enfin quelques situations. Comme cet énorme retour de Källström dans sa surface pour couper le centre de Parolo en direction de Giaccherini, en bonne position de frappe (61') Le bloc suédois déjoue et a clairement redescendu d'un cran. Le seul danger scandinave depuis la reprise, ce centre d'Olsson au deuxième poteau qu'Ibra rate alors que le but était vide. Mais pas de regrets pour le désormais ancien buteur du PSG puisqu'il était hors-jeu. La meilleure occasion intervient à la 82ème minute : Giaccherini adresse un centre au dosage parfait pour Parolo, sa tête bat Isaksson mais pas la transversale. Avant le tournant du match et le but de l'Italie par Eder : il se débarasse de trois joueurs en allant plus vite que tout le monde avant d'ajuster le portier suédois (1-0, 88'). Le joueur de l'Inter délivre sa sélection et punit la Suède, qui ne se sera jamais montrée dangereuse. 

L'action du match :

Le rush d'Eder. Alors qu'il avait été transparent toute la partie, l'Intériste de 29 ans s'est faufilé dans la défense suédoise et a parfaitement conclu son action en enroulant sa frappe, la deuxième cadrée de la rencontre (88'). Une occas' en 90 minutes et il l'a met, like a boss.

L'acteur phare de la rencontre :

Eder, toujours. Il s'était pris une soufflante par son entraîneur en première période car il ne réussissait aucun de ses gestes. On pensait même qu'il allait sortir à la pause, mais Conte l'a laissé sur le terrain. L'attaquant italien lui a bien rendu sa confiance puisque c'est donc lui qui libèrera l'Italie en fin de match. 

Le taux de régalade :

Un but et c'est tout. L'efficacité italienne dira-t-on. Malgré que la rencontre ait été d'une pauvreté en terme d'occasions et de spectacle, difficile de reprocher quoi que ce soit à la Squadra Azzurra. Ils ont fait le dos rond, restant bien en bloc avant de marquer le but qui fait la différence à deux minutes du terme. La sélection d'Antonio Conte valide son billet pours les huitièmes de finale avec 6 points au compteur et zéro but encaissé. La Suède, malgré une première période intéressante, n'a jamais pu renverser son vis-à-vis, trop peu dangereux et sans imagination. L'info qui illustre ce déficit collectif : aucun tir cadré en 180 minutes.

4/10

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