- Allemagne
- Mathieu Fontenelle
Sur des bases proches de la Coupe du monde 2014 :
En 2014, la Mannschaft remporte la plus grande compétition internationale contre l’Argentine grâce à un but de Mario Gotze alors âgé de 22 ans. Donner la victoire à son équipe à seulement 22 ans c’est un exploit, qui plus est lorsque que l’on est le deuxième plus jeune joueur des 23 sélectionnés. L’Allemagne connait comme la Belgique actuellement un renouveau, avec de jeunes joueurs. En 2014 la moyenne d’âge de l’équipe allemande est de 25,7 ans, si l’on enlève les deux ancêtres : Klose et Weindenfeller (33 et 36 ans) on descend sous les 25 ans. Une moyenne d’âge relativement jeune pour une telle compétition.
Cette année l’Allemagne repart avec un groupe plus jeune (25,3 ans de moyenne d’âge) dont notamment 3 joueurs de seulement 20 ans et 4 trentenaires (1 de plus qu’en 2014).
L’Allemagne n’a plus son (L)ahm :
Capitaine exemplaire en 2014, il guide les siens jusqu’à la victoire avant de tirer sa révérence. Philipp est l’un des joueurs les plus titrés de l’histoire, il a tout gagné ou presque. Il ne lui manque que l’Euro et le ballon d’or. Ce joueur, cet athlète, cet homme a laissé les siens pour finir sa carrière dans son club de coeur, le Bayern Munich, avec qui il a déjà participé à plus de 300 rencontres de championnat. L’un des meilleurs latéral droit, capable de déborder, dribbler, centrer mais aussi marquer, il sait tout faire. Il a quitté sa sélection mais le plus difficile dans tout ça, c’est de combler ce couloir droit. Son remplaçant pour cet Euro se prénomme Höwedes, défenseur central de métier qui évolue à Schalke 04. Il est loin, très loin de son prédécesseur que ce soit sur les phases défensives ou offensives, il lui manque quelque chose.
Quel objectif pour cet Euro ?
J. Löw a conservé 14 des 23 joueurs du dernier Euro, c'est un signe, un bon signe pour son équipe. Avec un effectif proche de celui proposé en 2014, et l'apport de ses jeunes, la Mannschaft peut une nouvelle fois nous surprendre. Car oui, en 2014 c'était une petite surprise que de les voir vainqueurs car beaucoup avaient misé sur l'Espagne, le Brésil ou encore l'Argentine. Cette année ils viennent en tant que favoris de la compétition, avec l'ambition de s'imposer chez l'ennemi du passé.
Pour le moment, les coéquipiers de Neuer n'ont pas impressioné et se sont même faits peur contre la Pologne, mais c'est à l'image des autres favoris, comme la France, l'Espagne, le Portugal ou encore l'Angleterre. Attendons la fin de l'Euro pour en savoir davantage, mais selon nous, il faut s'attendre à voir l'Allemagne aller loin.