- Eliminatoires
- Aurelien Renault
ILS Y SONT : le Mexique
Ce n’est pas un perfect mais dans le cœur des Mexicains, ça y ressemble très largement. Vainqueurs en début de mois du Panama (1-0) dans leur imprenable stade Azteca de Mexico, les hommes de Juan Carlos Osorio se sont définitivement assurés d’être de la fête en Russie l’été prochain. Invaincus dans la poule finale des éliminatoires, les partenaires de Chicharito s’appuient sur une jeune génération en progression depuis le dernier Mondial. Une jeune génération qu’encadre parfaitement le joueur de West Ham, meilleur buteur de l’histoire d’El Tri. Avec seulement 3 buts encaissés en 8 matchs, le Mexique a pu s’appuyer sur un véritable mur en défense afin de repousser les assauts du Costa Rica, du Honduras et surtout des Américains chez lesquels ils sont allés l’emporter avec hargne en novembre 2016 (1-2). Le seul mur peut-être qui donne le sourire aux fans de la Tricolore. Les deux derniers matchs face à Trinité-et-Tobago puis au Honduras auront déjà des airs de rencontres préparatoires. Le luxe en somme d’un travail expressément accompli.
LA RUSSIE LEUR TEND LES BRAS (et même plus que ça) : le Costa Rica
Equipe surprise du Mondial 2014, quart de finaliste malheureux face aux Pays-Bas, le Costa Rica est bien parti pour goûter de nouveau aux joies de la plus grande compétition de football de la planète. A deux matchs du terme des éliminatoires, il ne manque qu’un point aux partenaires de Keylor Navas pour valider leur billet. Et encore, seulement dans le cas où deux de leurs poursuivants feraient un sans-faute la semaine prochaine. Solides dans ces éliminatoires, il est évident qu’ils sont en mesure de ne pas céder en bout de course.
FRANCHEMENT ? C’EST CHAUD : Panama, Etats-Unis, Honduras
L’équipe des Etats-Unis n’a pas manqué le moindre rendez-vous mondial depuis Italie 90. Respect. Mais sa huitième participation de suite est très largement compromise, la faute à une équipe en restructuration et à une zone mondiale qui progresse année après année. Les Américains recevront le vendredi 6 octobre prochain une équipe du Panama qui les précède d’un point au classement. S’ils perdent cette rencontre, les partenaires de Christian Pulisic seront tout bonnement hors course pour la qualification directe. Ils devront également surveiller les résultats du Honduras, à égalité de points, qui jouera face à des Mexicains et des Costariciens quasiment décomplexés. Il est évident que les Américains ont connu des campagnes nettement plus tranquilles. D'autant plus qu'en cas de barrages, il faudra aller se coltiner le repêché asiatique qui s'appelle Australie cette année. Rien de réjouissant. Et en cas de succès face au Panama, les Américains devront par ailleurs encore aller valider leur qualification sur le terrain de Trinité-et-Tobago, seule nation hors course dans la zone CONCACAF.
ILS RESTERONT A QUAI : Trinité-et-Tobago
Absents depuis le Mondial allemand, les joueurs de Trinité-et-Tobago sont passés au travers de leurs éliminatoires. Le bilan est sévère : sept défaites et une seule victoire obtenue aux dépens du Panama (1-0). Il faudra réessayer dans 4 ans.
LES PRONOS DE LA RÉDAC’ :
Qualification directe : Mexique, Costa Rica, Etats-Unis
Barrage contre l’Australie (zone Asie) : Panama
Eliminés : Honduras, Trinité-et-Tobago