- Espagne
- Clément Robine
Il faut remonter en 2016 pour comprendre le cœur de l’histoire et la raison de la demande d’excuses de De Gea. Cette année-là, ce dernier se retrouve au cœur d’une affaire de scandale sexuel et à l’époque, Pedro Sanchez, alors chef de file des socialistes lors des élections législatives espagnoles, avait déclaré ne « pas se sentir à l’aise » avec la titularisation de De Gea dans les cages de la Roja.
C’est pourquoi le gardien espagnol a demandé, par le biais d’un entretien accordé à plusieurs quotidiens, depuis la Russie, « des excuses publiques » au nouveau chef du gouvernement espagnol en justifiant par ailleurs sa demande : « J’ai accepté ses excuses poliment. La seule chose, c’est que ce qu’il a dit à l’époque était en public et je pense donc pour cela que les excuses devraient aussi être faites publiquement ».
Pour rappel, cette demande intervient à la suite d’une polémique suite à la diffusion d’images montrant De Gea, les mains dans les poches, pendant que l’ensemble de ses coéquipiers applaudissaient Pedro Sanchez, venu les saluer avant leur départ pour la Russie.
Va-t-il voir sa demande exaucée ? En tout cas, à quelques jours du choc contre le Portugal, on ne peut pas dire que la Roja se trouve dans un climat optimal, entre des matchs de préparation peu convaincants et une défense potentiellement décimée.
De Gea a refusé d'applaudir Pedro Sánchez, le nouveau chef du gouvernement espagnol, qui avait dit qu'il regrettait de voir De Gea sélectionné lors du scandale sexuel en 2016 qui avait aussi impliqué Muniain & Isco. De Gea a par la suite été innocenté dans cette affaire. #MUFC pic.twitter.com/qHqherQzXC
— Manchester United (@MUnitedFrance) 5 juin 2018