- Espagne
- Rodolphe De Oliveira
C’est un choc entre deux nations qui ne s’apprécient pas beaucoup, en même temps dur d’apprécier un ancien envahisseur et pas facile à admettre que la plus belle partie de la péninsule ibérique ne nous appartient pas… Vendredi, il risque donc d’y avoir une énorme tension au moment où les joueurs vont entrer sur la pelouse, avec comme fond sonore l’hymne de la FIFA.
Sûr des qualités de son équipe, Koke ne passe pas par quatre chemins quand un journaliste lui demande s’il a peur de cette rencontre : « Nous voulons gagner ! Nous ne rentrerons jamais sur le terrain en pensant à tout autre résultat. » La réponse est claire, nette et précise de la part du joueur qui va disputer sa deuxième Coupe du monde, après une aventure au Brésil à oublier.
???? ¡Aquí no se para! Esta mañana, entrenamiento sobre el terreno de juego, y a la tarde, gimnasio ????????? ¡VAMOS, EQUIPO!#HagamosQueOcurra #Rusia2018 pic.twitter.com/Hq2wp4ceSw
— Selección Española de Fútbol (@SeFutbol) 11 juin 2018
En Espagne, l’enjeu de ce match est aussi de battre Cristiano Ronaldo, comme en 2006, lorsque toute la presse espagnole voulait envoyer Zidane à la retraite. L’attaquant du Real Madrid sera la plus grande menace pour l’Espagne, et ça, Koke le sait, il l’a souvent appris à ses dépens. Deux finales de Ligue des champions face à Ronaldo et deux défaites, mais cette fois-ci tout sera différent : « Cristiano gagne des match à lui tout seul, mais nous avons tout préparé au millimètre, nous sommes conscient de nos qualités, il ne faut pas se focaliser uniquement sur Ronaldo, mais sur notre collectif. »
Última prueba antes del debut. Empieza la cuenta atrás! #Hagamosqueocurra ???????????? pic.twitter.com/Nc5SW7msFT
— Koke Resurrección (@Koke6) 9 juin 2018
Enfin, Koke a également répondu à une question sur le futur d’Antoine Griezmann, mais n’a indiqué aucune piste : « Je ne peux rien dire, maintenant, c’est à lui de décider s’il veut rester ou partir. » La seule chose que l’on souhaite à Koke, c’est de ne pas connaître le même destin que celui de Griezmann, au moment d’affronter le Portugal.