- Avant-match
- Lucas Emanuel
FRANCE-AUSTRALIE 
: DE QUOI ÇA PARLE ?
FRANCE-AUSTRALIE 
: DE QUOI ÇA PARLE ?Voilà, c’est l’heure de vérité pour les Bleus. Après un mois de préparation, l’équipe de France lance son Mondial face à l’Australie ce midi. Même si l’horaire est plutôt inhabituel (seul match du tournoi à 12 h), tout le peuple français attend avec impatience de voir les premiers pas des hommes de Deschamps dans cette Coupe du monde. Et qu’importe le système de jeu ou la manière, les trois points sont primordiaux pour rentrer parfaitement dans la compétition. Mais on ne va pas se mentir, ce match ne devrait être (normalement) qu’une simple formalité. Et oui, il ne faut pas avoir peur de se mouiller ! L’Australie ne doit pas nous faire peur quand on s’appelle la France. Les Socceroos ont dû batailler pour se qualifier au Mondial. En terminant troisièmes de leurs poules en qualification (derrière l’Arabie Saoudite !!!), les Australiens sont passés de justesse en barrages face à la Syrie et au Honduras. Ajoutez à cela que les coéquipiers de Tim Cahill ont terminé « fanny » lors du dernier Mondial, et vous pouvez débuter la Coupe du monde sereinement.
LES ENJEUX CÔTÉ FRANCE
Se rassurer. Même si les Bleus n’ont pas forcément de quoi être inquiets au vu de leur préparation, le match nul face aux Etats-Unis fait quand même un peu tache et une large victoire face à cette modeste équipe australienne va pouvoir donner de la confiance à notre jeune garde française. Il faudra aussi jeter un coup d’œil sur le tout nouveau système de DD (4-3-1-2 ou 4-3-3 avec Grizou en faux 9 pour les grincheux), qui pourrait s’avérer être le plan A si nos attaquants claquent face aux Socceroos. Enfin les latéraux. Annoncés tous les deux dans la composition probable face à l'Australie, Lucas Hernandez et Benjamin Pavard pourraient bien devenir des titulaires indiscutables s’ils réalisent les mêmes performances que pendant les matches amicaux.
LES ENJEUX CÔTÉ AUSTRALIE
Attention ! Oui, faites attention. Dans l’esprit commun en France, on a en tête le score de tennis (6-0) dont avait accouché le dernier duel entre Bleus et Socceroos. C’était en 2013 et l’on retrouvait encore le trio Nasri-Ribéry-Benzema dans le onze de Deschamps. Un temps qui semble appartenir à une lointaine époque… Nostalgie quand tu nous tiens ! Mais en cinq ans, si l’équipe de France a su se métamorphoser, ne croyez pas qu’elle est la seule. Dans la foulée d’un Mondial 2014 pas si inintéressant malgré ses trois défaites en trois matchs (mais dans le groupe de la mort), l’Australie a appris. Dans l’adversité des barrages, elle a grandi. Avec deux tours à quitte ou double contre la Syrie puis le Honduras, elle a entamé les matchs à haute pression avant tout le monde. Si elle a plus de raisons de penser qu’elle bâtira sa qualif’ pour le prochain tour contre le Danemark et le Pérou plutôt que contre les ultras favoris que sont les Bleus, la bande à Cahill n’aura aucun complexe à avoir. Il y a quatre ans, elle en avait collé deux aux Pays-Bas, elle avait même mené 2-1. Capable de défendre comme d’attaquer, l’Australie possède quelques certitudes.
UN NOM DE JOUEUR FRANÇAIS À PLACER DANS UNE CONVERSATION : CORENTIN TOLISSO
Difficile de sortir un nom de joueur original parmi ces 23 Bleus qui sont devenus des noms communs ces dernières semaines pour les Français. Mais en voilà un qui va se révéler aux yeux du (très) grand public : Corentin Tolisso. Le milieu de terrain du Bayern Munich est tout simplement devenu la plaque tournante de l’équipe de France ces derniers mois. Très juste dans ses passes, excellent récupérateur, adroit devant les cages, l’ancien Lyonnais a tout pour réussir une Coupe du monde parfaite et pourquoi pas devenir LE VRAI leader de cette équipe de France.
UN NOM DE JOUEUR AUSTRALIEN À PLACER DANS UNE CONVERSATION : TOM ROGIC
L’Amérique du tennis avait Andy Roddick, l’Australie du soccer possède Tom Rogíc, un footballeur avec un blase qui ferait pas tâche dans l’équipe de Serbie. Pourtant, il est bien né à Griffith, en Australie, et rien ne laisse à penser qu’il est descendant d’une famille yougoslave. Ce qui est sûr, c’est que comme Bertrand Traoré à l’Olympique Lyonnais, il s’est choisi un nom de club qui rime avec son patronyme. Non, il ne joue pas au Bayern Munich, Tom Rogíc joue en fait au Celtic, en Ecosse. Il vient d’ailleurs d’y gagner 9 titres en 6 saisons. Honnête. Meneur de jeu, capable de voir le jeu, il offre une autre dimension au milieu australien. Et si d’aventure ça se passait mal pour l’entrée en lice contre la France, ses camarades pourront compter sur son expérience des branlées. Le numéro 10 du Celtic lors de la victoire 7-1 du PSG en C1 cette saison, ben c’était lui !
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Ça devrait passer quand même, non...
Futur adversaire de la France, l'Australie avait terminé derrière l'Arabie saoudite au classement lors des qualifications... pic.twitter.com/ihUoDJuBqE
— Actu Foot (@ActuFoot_) 14 juin 2018
ON A FLAIRÉ LES 11 DE DÉPART PROBABLES :
France ( 4-3-1-2) : Lloris – Pavard, Varane, Umtiti, Hernandez – Tolisso, Kanté, Pogba – Dembélé, Griezmann, Mbappé
Australie (4-4-2) : Ryan - Risdon, Sainsbury, Milligan, Behich - Leckie, Mooy, Luongo, Kruse - Nabbout, Rogic.
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