- Mondial - Groupe C
- Rodolphe De Oliveira
Le Danemark, porté par une marée rouge, entame sa rencontre avec un rythme très fort. Ce sont les ailes qui sont prises d’assaut et Martin Braithwhaite rappelle à la France qu’il existe ailleurs que sur les terrains de Ligue 1. Mais la France tient bon et au bout de 10 minutes, les coups d’épaule de Presnel Kimpembé et autres sauvetages de Lucas Hernandez calment les ardeurs danoises. La deuxième partie de la première période est dominée par les Bleus. Même si "dominée" est un bien grand mot...
La France a le ballon, mais difficile de contourner le bloc danois, qui défend sur sa moitié de terrain. Griezmann décoche sa première frappe cadrée à la 39ème minute du match et Giroud manque cruellement de ballons dans la surface de réparation. De son côté, Ngolo Kanté, aka Marathon-man, est encore une fois omniprésent dans le jeu, se délestant du travail de première passe par la présence de Steven Nzonzi dans le onze. Mais il manque de la vitesse et surtout des espaces dans le jeu des Bleus. Les coéquipiers de Simon Kjaer, eux, résistent, tel Ragnar et ses guerriers sur un drakkar. C’est vrai que les sièges, ils en connaissent un rayon, les Danois.
Et là on est des millions de français comme ça devant TF1 #FRADAN pic.twitter.com/tC2k4cO2Mm
— Nawel Hadjaf (@NawFootballeuse) 26 juin 2018
Retour des vestiaires et c’est la France qui débute fort, plus intense dans les duels que le Danemark. Les mots de Didier Deschamps semblent avoir eu un effet positif sur ses hommes. Benjamin Mendy (50ème minute) remplace Lucas Hernandez sur le côté gauche de la défense. A la 63ème, Lemar offre un ballon aux spectateurs, en signe de remerciement, puisqu'il délivre une transversale qui termine directement dans les tribunes. Un des moments les plus intenses de ce début de deuxième période. Le sélectionneur des Bleus décide alors de faire rentrer Nabil Fékir à la place d’Antoine Griezmann. Nabilon se montre dès la 69ème par une frappe surpuissante qui termine dans les filets, mais du côté extérieur de la cage. On a presque bondi de notre canapé… Malgré l'entrée en jeu de Kylian Mbappé à la place d’Ousmane Dembélé, le dernier quart d’heure est encore plus soporifique et c’est Fékir qui remet un peu de piment à la rencontre, encore par une frappe dangereuse à l’entrée de la surface. Cette fois-ci c’est cadré et Schmeichel doit se coucher rapidement pour éviter le but. Les deux équipes sont qualifiées et on doute que Didier Deschamps ne soit pas satisfait du 0-0, même si la France est toujours première de son groupe.
"Alors Steve, ce jubilé? T'as kiffé j'espère?"#FRADAN #DENFRA pic.twitter.com/nHCUbNXm2A
— Super Julien Cazarre (@SuperCazarre) 26 juin 2018
A la fin du match, un constat. Un match difficile, stérile, avec de l’engagement, mais très faible du point de vue des initiatives offensives. On a compris que les deux équipes ne cherchaient pas absolument la victoire et on espère que les changements dans le onze du sélectionneur des Bleus lui auront apporté des conclusions. Thomas Lemar a semblait un peu dans un faux rythme, tandis que Presnel Kimpembé a répondu présent en livrant un match très propre en défense centrale. La France et le Danemark sont qualifiés en huitièmes de finale, les coéquipiers de Djibril Sidibé peuvent être content, ils terminent premiers du groupe C et sont toujours invaincus dans la compétition.