GROUPE F : Mexique-Suède pour les nuls

GROUPE F : Mexique-Suède pour les nuls
La qualification, oui, mais pour qui ? - Iconsport

Match 42/64 : Les deux équipes peuvent encore espérer être première de leur groupe, les deux peuvent encore voir les huitièmes, mais les deux sont aussi sous la menace des Allemands. Pourtant cette rencontre est loin d'être le match de la peur, entre deux équipes plaisantes à voir jouer, au profil à la fois très semblable et très différent. Pourquoi? Lis ce petit guide, tu vas tout comprendre promis...

POUR VOUS ÉCHAUFFER, UN ŒIL DANS LE RÉTRO : 

Le parcours du Mexique : Là on est sur une bonne vieille épopée héroïque. Ou plus précisément un film du samedi soir sur Canal qui se transformerait en film de guerre avec des héros badass… On rappelle que les Mexicains ont fini leur préparation au Mondial par un scandale sexuel puis ont débuté ce même Mondial en battant l’Allemagne, Championne du monde en titre. Du coup de rein de Chicharito dans la piscine au coup de rein de Lozano face aux Allemands quelques jours plus tard, il n’y a donc qu’un pas, allègrement franchi par le Mexique. Une victoire tout en maîtrise, grâce donc à un but du jeune ailer du PSV Eidhoven, qui ouvre la voie à un parcours potentiellement fabuleux puisque les Mexicains ont dès lors leur destin entre leurs mains pour finir premiers, et donc éviter le Brésil en huitième de finale. La Corée du sud a ensuite fait les frais de cet enthousiasme débordant (2-1). Les Mexicains pratiquent un jeu agréable à voir et efficace, que demander de plus ? Il reste donc une victoire face à la Suède à aller chercher pour parfaire le tableau, même si un nul suffit au bonheur de la Tri.

Pour aller plus loin :

Le résumé honnête de Mexique-Allemagne (relire)

Le résumé honnête de Corée du sud-Mexique (relire)

Le parcours de la Suède : Avec une victoire face à la Corée du sud et une défaite face aux Allemands, on pourrait se dire que le parcours de la Suède est somme toute moyen, ni décevant ni particulièrement emballant. Sur le point comptable oui clairement, il n’y a pas de quoi sauter au plafond. Mais le scénario du dernier match face à la Mannschaft a de quoi ragaillardir les Suédois, qui ont à nouveau prouvé qu’ils avaient les moyens de poser de sérieux soucis aux grosses nations. Tout en soulevant néanmoins une interrogation majeure : les coéquipiers d’Ola Toivonen n’ont-ils tout simplement pas laissé passer leur chance face aux Allemands ? En concédant le but de la défaite à la toute dernière minute par Kroos, les Suédois sont passés du statut de « quasiment qualifiés » à « ça ne vas pas être facile ».

Alors oui, le colosse Granqvist et ses coéquipiers peuvent nourrir des regrets, mais bon, Ikea vous le dira : il en faut plus pour démonter les armoires à glace suédoise.

Pour aller plus loin :

Le résumé honnête de Suède-Corée du sud (relire)

Le résumé honnête de Suède-Allemagne (relire)

ON EN EST OÙ DU COUP AVANT LA 3ÈME JOURNÉE ?


 MEXIQUE-SUEDE , ÇA RACONTE QUOI ALORS ?

Le Mexique joue sa première place, et donc potentiellement une possibilité de voir les quarts de finale, en évitant de croiser le Brésil dès le tour suivant. La Suède aimerait bien de son côté être assurée de tomber face à la Seleçao en huitième, elle qui n’est toujours pas sûre de sortir de son groupe, mais on va y revenir. Ainsi même si la Tri peut se contenter du nul, on n’imagine pas les Mexicains jouer repliés en défense sur ce match, tant ils nous ont offert un spectacle plaisant lors des deux dernières rencontres. La Suède va en revanche devoir montrer davantage d’allant offensif car elle a surtout pêché par manque de réalisme et de volonté offensive face aux Coréens et aux Allemands. On aura donc assurément un match plaisant, avec pas mal d’impact physique, la spécialité des milieux de terrain suédois et des contres menés à cent à l’heure, la spécialité mexicaine. La Suède a d’ailleurs elle aussi brillé en attaque rapide lors du dernier match face à la charnière Boateng-Rüdiger, complètement dépassée sur certaines offensives. Deux équipes spécialistes des contres l’une face à l’autre, ça promet…  

 LES ENJEUX COTÉ MEXIQUE

Ils viennent essentiellement pour jouer la première place du groupe F et s’offrir un huitième abordable. Pas besoin de se rassurer dans le jeu, ils sont au top ! Au niveau comptable aussi les Mexicains ont fait le plein : 6 sur 6. Mais à quoi cela servirait-il si d’aventure ils se faisaient battre par la Suède puis par le Brésil en huitième ? La Tri n’est en fait même pas mathématiquement qualifiée pour les huitièmes et pourraient être sortie de la compétition en cas de large défaite face aux Suédois et d’une large victoire Allemande. En effet, même si dans le jeu et les intentions, les Mexicains ont séduit tous les observateurs et forcent le respect, ils n’ont en fait gagné que par un but d’écart à chaque fois. Une différence de but de +2, ça peut très vite fondre. Une défaite 2-0 face au Suédois et ils se retrouvent déjà avec une différence nulle, une victoire des Allemands et les voilà troisièmes et éliminés… Ça serait bête, et personne n’ose y penser chez les supporters mexicains. Mais l’expérimenté capitaine Marquez le sait, rien n’est joué, c’est pour cela que le joueur a appelé au calme et à la mesure autour de sa sélection avant le troisième match décisif.

 LES ENJEUX COTÉ SUEDE

Même si elle peut également viser la première place de son groupe, la Suède doit avant tout assurer sa place en huitième. Et pour cela elle devra battre les Mexicains en espérant voir la Corée résister aux assauts allemands ou au moins ne pas prendre une valise. De son côté elle devra gagner en marquant un maximum de buts et en en concédant un minimum (une situation somme toute assez classique dans un match de foot on vous l’accorde). Mais ils devront aussi éviter de prendre trop de cartons. En effet en cas d’égalité en terme de points, de différence de buts et de buts marqués, le fair-play rentre en jeu. Et à ce petit jeu-là, les Suédois mènent la danse avec 3 jaunes contre 2 jaunes et 1 rouge côté teutons.

UN NOM DE JOUEUR MEXICAIN À PLACER DANS UNE CONVERSATION : Hector Herrera 

Je suis un milieu de terrain à vocation plutôt défensive, et un pilier de ma sélection et de mon club. On loue mon abnégation, ma propension à récupérer tous les ballons, mes relances hyper propres et mes capacités physiques hors du commun. Attendu, j’ai répondu présent dans cette Coupe du monde et je suis un des principaux artisans des victoires de ma sélection lors de cette phase de groupe. Je suis courtisé par les plus grands clubs européens, on m’annonce notamment au Real et mon cas rythmera à coup sûr le mercato estival, je suis, je suis… Mais non pas N’Golo Kanté ! Hector Herrera voyons ! (c’est marqué au-dessus hein…) Quoique la comparaison n’est pas si mauvaise tant leurs profisl sur le terrain sont similaires. Néanmoins le milieu mexicain de 28 ans (soit un an seulement de plus que Kanté) joue pour le FC Porto, un club certes habitué aux joutes européennes mais dont le standing peut sembler éloigné de celui de Chelsea, le club du petit français. Mais ce n’est pourtant pas faute de sollicitations, et, on l’a évoqué, Herrera pourrait très prochainement changer d’air. Une Coupe du monde réussie, ça motive souvent certains clubs à sortir leur carnet de chèque L’OL s’est notamment renseigné sur son cas, mais ça pourrait aussi aider à négocier une prolongation avec un salaire à la hausse

UN NOM DE JOUEUR SUEDOIS À PLACER DANS UNE CONVERSATION : Andreas Granqvist

On parle quand même de celui qui a mis fin à l’hégémonie de Zlatan Ibrahimovic au Guldbollen (le ballon d’or suédois) qui durait depuis dix saisons. Pas mal pour un défenseur central, qui joue à Krasnodar en première division russe de surcroit. Capitaine de sa sélection, il en est aussi le tireur de penaltys attitré, et il a donc déjà marqué un but dans cette Coupe du monde face à la Corée. Un défenseur grand et costaud, qui n’hésite pas à se porter aux avants postes, qui est le leader incontesté de sa sélection, comment ne pas le mettre à l’honneur. Le colosse suédois a d’ailleurs entamé un retour au bercail à 33 ans puisque la saison prochaine il jouera pour son club formateur, Helsingborgs avant d’en devenir le directeur sportif dans trois ans. Avec le nombre de penaltys qui a explosé grâce (ou à cause c’est selon) de la VAR, vous ne pouvez pas passer à côté du nom de celui qui sera chargé de les transformer côté suédois. Ça vous permettra peut-être d’arrêter d’appeler les joueurs de la sélection « grand blond 1 », « grand blond 2 », « grand blond 3 » etc. et donc de ne plus passer pour un blaireau devant vos potes, et ça, ça n’a pas de prix. Et si en plus vous leur dites qu’il a été désigné meilleur joueur de l’histoire de Krasnodar en 2015 par les fans, vous serez le patron, pendant au moins 90 minutes.

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ON A FLAIRÉ LES 11 DE DÉPART PROBABLES :

Suède (4-4-2) : Olsen - Lustig, Lindelöf, Granqvist (cap.), Augustinsson - Claesson, Larsson, Ekdal, Forsberg - Toivonen, Berg

Mexique (4-2-3-1) : Ochoa – Salcedo, Moreno, Gallardo, Alvarez – Herrera, Guardado – Layun, Vela, Lozano – Hernandez.

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