- Portugal
- Rodolphe De Oliveira
Et si la superstition du Portugais est la dernière chance pour que le Portugal espère la qualification. On ne sent pas le Portugal aussi bien que lors de l’Euro 2016. Certes, la Seleçao n’avait pas joué, mais il y avait un liant collectif qui n’a pas encore été observé lors de ce Mondial. Mais pour Fernando Santos, il ne faut pas chercher à faire les mêmes choses qu’en 2016, « ce sont deux épreuves distinctes. Nous devons penser au match contre l’Uruguay et nous concentrer sur ce que nous avons préparé pour cette rencontre ».
En plein milieu de la conférence de presse, Fernando Santos part en roue libre après une question sur la fameuse Ronaldo-dépendance… Il nous annonce qu’il va devoir payer un café à un membre de la fédé portugaise, puisqu’il avait parié qu’il n’y aurait pas cette question « il faut répéter et encore répéter. Je vais devoir payer un café et je comprends cette question, mais tout le monde sait que toutes les équipes dépendent de leurs meilleurs joueurs ».
É dia de jogo! #ConquistaOSonho
— Portugal (@selecaoportugal) 30 juin 2018
⚽ Uruguai x Portugal
???? 7 PM (Portugal Continental)
????️ Fisht Stadium
It's match day! #ConquerYourDream pic.twitter.com/FACrvrnfx8
Santos a également profité de cette question pour mettre la pression sur son homologue uruguayen en demandant aux journalistes de poser la même question au sélectionneur de l’Uruguay. Connaissant l’homme et son goût très prononcé pour la superstition, on imagine, quand même, que Fernando Santos garde en mémoire le nom du terrain qui va accueillir ce huitième de finale. Il s'agit de Sotchi, le même que lors du premier match face à l’Espagne et le théâtre du triplé de Cristiano Ronaldo. La stratégie de Santos a été de botter toutes les questions tactiques en touche. Aucune info sur la présence ou non d’André Silva en attaque. Quid de Quaresma qui a envoyé Bernardo Silva sur le banc face à l’Iran ? Voilà les vraies questions qui doivent hanter la tête de l’ingénieur.