- Espagne
- Julia Chenu
Andres Iniesta disputait donc son dernier match avec la Roja ce dimanche face à la Russie. Une fin de carrière qui n’est pas forcément à la hauteur de son parcours, lui-même l’admet devant les caméras : « D'un point de vue individuel, une merveilleuse étape se termine mais c'est vrai que ce n'était pas l'adieu idéal. » Le génie espagnol n’aura même pas eu le loisir de jouer le match en entier. Pire encore, pour la première fois depuis douze ans, il ne commence pas la rencontre d’une compétition internationale en tant que titulaire. Il lui faut attendre la 67ème minute pour venir relever de ses fonctions un Marcos Asencio qui n’aura pas brillé ni apporté le sang neuf qu’on réclamait.
S’il lui reste un goût amer, celle de la défaite, le numéro 6 se veut pourtant optimiste pour l’avenir de son équipe. L’Espagne a chuté, lourdement, mais elle se relèvera tant les talents ne manquent pas en son sein. Il aura néanmoins été salué par tous ses coéquipiers et son sélectionneur de dernière minute, Fernando Hierro, reconnaissant qu’Iniesta était l’un « des meilleurs joueurs de notre (l’Espagne, ndlr) histoire […] c’est un professionnel d’exception ». Avec deux titres de Champion d’Europe et un de Champion du Monde, son palmarès parle en effet pour lui. Sur cette note de fin, l’ex-Barcelonais rejoindra le championnat japonais la saison prochaine, et entamera une nouvelle page avec son club du Vissel Kobe.