Une élimination aux conséquences historiques

Une élimination aux conséquences historiques
Détresse brésilienne et sans précédent historiques - Iconsport

Cette Coupe du monde 2018 est une compétition spéciale à bien des égards, et l'élimination du Brésil en quart de finale la rend encore plus particulière avec deux nouveautés historiques.

Avec sa défaite hier face à la Belgique (1-2), le Brésil a dit adieu au Mondial encore plus prématurément qu'en 2014. Un cataclysme pour la Seleçao et ses supporters, mais aussi une révolution dans l'histoire des Coupes du monde. Car, suite à cette défaite, le programme de la suite du tournoi sera tout simplement inédit dans l'Histoire du football.

Pour commencer, la finale de ce Mondial 2018 sera obligatoirement une rencontre entre deux pays qui ne se sont jamais affrontés à ce stade de la compétition. En se faisant éliminer, le Brésil a annulé la dernière possibilité d'une finale déjà vue puisque dans l'autre partie du tableau de la phase éliminatoire, la Suède est toujours en vie, affrontant l'Angleterre ce soir à 20h. Pour rappel, un Brésil-Suède avait été l'affiche de la finale de la Coupe du monde 1958. Un match remporté 5-2 par une Seleçao intouchable et emmenée par un jeune attaquant de 17 ans, auteur d'un doublé ce soir-là, et dont le monde entier avait appris le surnom durant la compétition : Pelé.

Autre particularité, depuis la première édition de la Coupe du monde en 1930, jamais un tournoi n'avait connu un dernier carré dans lequel ni le Brésil, ni l'Allemagne n'étaient présents ! Ce Mondial russe est donc le premier à ne voir aucune de ces deux grandes nations de la planète football atteindre ce stade de la compétition, l'Allemagne ayant été éliminée dès la phase de poules en finissant dernière du groupe F avec notamment deux défaites face au Mexique (0-1) et face à la Corée du Sud (0-2)

Enfin, cette Coupe du monde 2018 n'est que la quatrième édition durant laquelle aucun pays d'Amérique du Sud ne sera présent en demi-finale. Les précédents avaient eu lieu en 1934, 1966 et 2006. Une fait rare auquel la France à sa part de responsabilité en ayant éliminé coup sur coup l'Argentine en huitième de finale (4-3) puis l'Uruguay en quart (2-0).

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